Johann Zarco termine la première journée du Grand Prix du Portugal au cinquième rang. À l’aise sur le mouillé, le Français est dans le groupe provisoirement qualifié en Q2, malgré une chute l’après-midi.
Quatrième en FP1, douzième en FP2 malgré une chute : « Ce sont toujours des conditions où je me sens plus à l’aise, car je pense que le feeling est souvent assez bon sous la pluie, et j’ai un peu plus de marge que sur le sec donc j’ai le temps de tout faire. En FP1 c’était assez correct, beaucoup de domaines où progresser, mais en FP2 on a compris que cela ne marcherait pas pareil car il y avait beaucoup plus de vent, et un vent froid. Même avec les pneus Michelin, ils n’étaient pas assez chauds. »
« C’était assez critique d’avoir le même feeling que le matin. On peut essayer, parfois ça marche, parfois on a des surprises, comme j’en ai eu une au virage 2. Heureusement pas de bobo, on verra demain si c’est toujours mouillé. J’espère de meilleures conditions. Le vent y était pour beaucoup dans le refroidissement des pneus, c’est pourquoi aucun pilote n’a trouvé la bonne confiance. Pol a réussi à faire un super tour d’entrée, puis ça a empiré. »
L’utilité d’une journée comme celle-ci : « Avoir du feeling sur le mouillé. Ce sont des conditions mouillées plus normales qu’en Indonésie. Quand il fait froid, comme ici, on sent qu’on peut toujours faire de bonnes choses, mais avec moins de marge. C’est pourquoi c’est toujours bien de travailler là-dessus. »
Cinq pilotes Ducati à terre : « Peut-être avons-nous eu plus de problèmes à faire chauffer le pneu arrière, ça a été le problème de Bezzecchi dans les virages rapides, et aussi un peu le mien. C’est aussi parce qu’on sent que parfois ça peut marcher, on essaie… Dans ces conditions, dans la tête c’est soit tu n’y vas pas, soit tu y vas mais il faut switcher dans la tête. Mais ça veut dire qu’on prend plus de risques de chuter. »
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