Fabio Quartararo a refait surface à Phillip Island ce jeudi, une dizaine de jours après un Grand Prix de Thaïlande quitté sans explications sur sa contre-performance (17ème place). Le Français a confirmé en Australie qu’un problème avec la pression de son pneu était à l’origine de son résultat blanc. Toujours leader du championnat mais pris en chasse par plusieurs pilotes, il compte sur l’expérience des deux dernières saisons pour bien gérer la situation.
Propos recueillis lors de la conférence de presse du Grand Prix d’Australie.
L’erreur commise en Thaïlande : « Je m’attendais à bien mieux, on a fait un erreur dès le début en partant avec une pression de pneu très élevée et à la fin c’était dur. C’était difficile, je n’avais pas de feeling. J’ai pris la décision de ne pas parler aux médias, je m’excuse auprès de ceux qui étaient en Thaïlande. »
Cinq pilotes en 40 points : « Je pense qu’on doit penser au championnat mais je veux y aller course par course, car au final c’est comme un début de championnat, on a autant de points avec Pecco (Bagnaia). Mais je ne vois pas que Pecco, Aleix (Espargaro) est là, Jack (Miller) et Enea (Bastianini) aussi. Le top-3 est un peu plus serré mais on doit penser course par course, et je pense que celle là peut être bonne pour nous. »
L’expérience des deux dernières luttes pour le championnat : « 2020 est une année où j’étais rapide, on a eu des problèmes avec Yamaha mais à part ça je regardais toujours mon premier rival, Joan (Mir), et je dois être rapide dans toutes les circonstances. Avoir eu le titre l’an dernier me donne beaucoup de confiance et l’expérience des deux dernières années m’aide à rester calme dans cette situation. »
Un circuit de Phillip Island atypique : « C’est l’un de mes circuits préférés, il est très rapide. En 2019 je me suis blessé à la cheville en FP1, et j’ai chuté au deuxième virage de la course, donc je n’ai pas beaucoup d’expérience, mais j’ai hâte de rouler à nouveau. Je pense que c’est un lieu unique. En MotoGP on a pas beaucoup de temps pour regarder, mais en Moto3 on peut voir l’océan et tout. Il y a des virages très rapides, le 3, les 7-8, le dernier virage, et c’est pour ça qu’on l’aime. »
Un circuit qui devrait convenir à la Yamaha : « Au début de l’année on disait que Mugello + Barcelone seraient difficiles et on a pris 45 points sur 50, et dès que c’était un circuit où on disait que ce serait Ok il se passait quelque chose d’étrange. Donc je ne vois pas de bons ou de mauvais circuits, c’est pareil pour tout le monde. »
De nouvelles évolutions depuis la dernière visite ici en 2019 : « On devra s’adapter vite mais c’est un circuit où on utilise pas vraiment le ride-height device donc on ne fera pas beaucoup de changements. »
La possibilité de pluie ce week-end : « Cette année j’étais bien dans toutes les sessions sur le mouillé. En Indonésie c’était spécial car je ne m’étais jamais senti aussi bien, mais à Portimao je me sentais bien, au Japon je n’étais pas très bon mais je me sentais bien… On a clairement fait une erreur en Thaïlande donc on est pas vraiment inquiets, on sait ce qui est arrivé et on est prêts. »