Le pilote Aprilia estime que le nouveau format des Grands Prix demande des qualités d’agressivité qu’il a moins que les autres, mais qu’il va essayer de travailler.
Le championnat du monde MotoGP a fait sa révolution en 2023, avec l’introduction des courses sprint le samedi. La moitié de la distance d’une course classique à parcourir, 12 points pour le vainqueur, les neuf premiers qui scorent : être performant dès la deuxième journée d’un Grand Prix est désormais primordial pour ceux qui souhaitent se battre pour les premières positions du classement général.
Arrivé quatrième l’année dernière, Aleix Espargaro était initialement l’un des plus critiques vis-à-vis de ce nouveau format. Il a plutôt bien négocié son premier sprint, au Portugal, où il a terminé sixième. Avant de chuter la semaine suivante en Argentine, alors qu’il se battait dans le peloton.
Frustré, il expliquait alors que les sprints ne correspondent pas à son style de pilotage. « Je pourrais être un peu plus agressif, mais au final c’est une question d’ADN. Je n’ai jamais été un pilote trop agressif dans ma carrière. Être un peu plus agressif est probablement possible, mais je ne peux pas simplement appuyer sur un interrupteur et être plus agressif dans mon pilotage. »
L’Espagnol estime aussi qu’une partie du résultat se joue désormais le samedi matin, lors de la séance qualificative. « C’est difficile de dépasser dans les courses sprint car tout le monde tire à fond sur le pneu avant. Tout le monde freine très tard car il n’y a pas à se préoccuper de l’usure des pneumatiques. C’est pourquoi les dépassements sont difficiles et cela rend les qualifications encore plus importantes . »
Aucun podium n’a été décroché par Aprilia lors des deux premières courses sprint cette saison. Le meilleur résultat de la marque italienne est la cinquième place de Maverick Vinales à Portimao.