Vainqueur à Jerez le 1er mai, Francesco Bagnaia va tenter d’enchaîner au Mans, deux semaines plus tard, avec une épaule en meilleur état, et sur un circuit où il a déjà collecté quelques trophées. Mais jamais en MotoGP.
Francesco Bagnaia est-il de retour à son niveau d’antan ? Sa victoire au Grand Prix d’Espagne semble l’indiquer, mais il lui faut maintenant confirmer en continuant sur sa lancée. Il sera donc attendu au tournant au Mans, ce week-end.
Le vice-champion du monde sortant y arrivera en meilleure forme que lors des deux épreuves précédentes, où il était diminué par une épaule douloureuse après sa chute en qualification au Grand Prix du Portugal, le 23 avril dernier. « Cette semaine de pause m’a aidé à récupérer et laisser mon épaule se reposer après deux Grands Prix consécutifs à Portimao et Jerez, ce qui a été très exigeant », introduit-il.
« Nous arrivons en France, sur un circuit que j’aime normalement beaucoup et où j’ai toujours aimé rouler, mais qui n’est pas un circuit facile, et où nous avons eu un peu de mal sur le sec l’an dernier. » Qualifié 16e sur le sec l’an dernier, il s’en était mieux sorti dans les conditions mixtes de la course (4e). Son meilleur résultat au circuit Bugatti en MotoGP, mais pas le meilleure de sa carrière : il y a gagné en Moto2 en 2018, en plus de deux podiums obtenus dans cette même catégorie (2017) et en Moto3 (2015).
« Par rapport à la saison passée, la météo devrait être meilleure : la pluie n’est pas prévue, et les températures semblent aussi plus élevées, observe-t-il, à l’instar d’autres pilotes. Notre objectif est de continuer l’excellent travail fait à Jerez, et être compétitifs et rapides en France. »