Fabio Quartararo n’a plus rien à perdre à Sepang, où il arrive en position de chasseur derrière Franesco Bagnaia. Une fois la conférence de presse du Grand Prix de Malaisie terminée, il a continué en Français pour se livrer à plus de confessions. Un collaborateur de GP-Inside, présent sur place, vous livre tout ça. L’erreur de Phillip Island, le feeling avant le week-end, l’impossibilité de compter sur Franco Morbidelli, un futur qui s’annonce meilleur : voici ses ultimes déclarations avant la dernière ligne droite de la saison 2022. ✪ Contenu Premium. GP-Inside ne survivrait pas sans ses abonnés. Soutenez notre travail, rejoignez nos membres Premium !
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Retour sur la chute en Australie : « Au début on a pensé à économiser les pneus, mais il y a des circuits où on ne peut pas le faire car si on commence à garder du pneu pour la fin… On en aura moins que les autres dans tous les cas car il nous manque de la puissance (donc il faut forcer plus). La seule façon d’essayer d’être devant sur des circuits où on a de la dégradation de pneus, c’est de pousser au maximum. Je ne l’ai pas fait en Australie et je me fais doubler au premier virage par Jack (Miller) et Marini. J’ai voulu commencer à pousser puis j’ai fait cette erreur au virage 4. »
14 points de retard sur Francesco Bagnaia, donc plus rien à perdre à Sepang : « Je n’ai aucun pressentiment mais je me sens bien. Je ne peux pas dire que je me sens libéré, mais je sens qu’il faut que je m’amuse et qu’on arrive à faire un changement, car la deuxième partie de saison a été un peu horrible. »
Quand est-ce que la tendance s’est inversée : « On a toujours eu des difficultés, même en gagnant les courses. À Barcelone je ne pensais pas m’échapper autant, au Sachsenring j’étais performant mais on a fait un pari sur un pneu risqué, et à Portimao on a eu des conditions de pluie le week-end et (une course sur le sec). On sait que niveau réglages on commence le week-end comme on le termine, on arrive à être directement dedans. En deuxième partie de saison, les autres ont progressé et nous on a stagné. »
Une seule Yamaha pour l’épauler en 2023, et le pilote (Franco Morbidelli) n’est pour l’instant pas compétitif : « Ça ne changera rien par rapport à en ce moment, car on est trois et malheureusement ça ne sert à rien. Cal (Crutchlow) fait des tests, mais je n’ai jamais pu tirer quelque chose de Morbidelli. Bien sûr que j’en veux à Yamaha, mais je n’aime pas me plaindre, ni auprès d’eux ni publiquement, je n’aime pas dire que la moto ne va pas bien. Je sais que la moto n’avance pas mais il faut que je me mette dans la tête que c’est ce que j’ai en ce moment. »
Un futur qui s’annonce meilleur : « Je n’ai pas de regret (d’avoir prolongé). Ils savaient très bien que j’étais à deux doigts de partir, et ils ont vraiment changé leur mentalité, ils ont pris des ingénieurs italiens, ils ont plus développé le moteur… Je sens qu’ils ont changé, donc pour l’année prochaine il y aura du changement. »
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