En partant 16e à Misano, Johann Zarco savait que la course n’allait pas être de tout repos. Bien que dans le dur depuis l’ouverture du week-end, le Français est parvenu à arracher la 10e place sous le drapeau à damier. Il s’en contente en attendant des jours.
Du mal à performer ce week-end : « Martin a fait du bon boulot. Sa course était finalement moins dure que la mienne. Pecco (Bagnaia) termine sur le podium avec sa jambe blessé, comme Bezzecchi et son poignet… C’est le signe qu’ils ont le bon tempo. De mon côté, je ne sais pas pourquoi, ça ne veut pas matcher sur la moto. Du coup, dans le combat, je fais comme je peux et ici, c’est pire qu’ailleurs. C’est pour ça que je suis content de cette 10e place, car partir 16e n’est pas motivant. Mais j’ai su rester concentré en course, durant laquelle il a fait très chaud. Plus je m’approchais des autres, plus c’était dur à supporter. À la fin, pouvoir appliquer mon style pour gagner deux places… C’est le combat gagné sur cette course. »
Un top-10 arraché sur le fil : « Je suis content. Une 10e place… C’était un peu ce que je visais. J’ai vu que c’était possible durant le sprint et ça fait des points. Les sensations ont été difficiles, mais dans le dur, j’ai bien donné et c’est là que réside la satisfaction. C’est parfois difficile quand c’est aussi dur de piloter, mais c’est mon style. Il faut savoir accepter et patienter jusqu’au jour où tout fonctionne. »
Dans le dur à Misano mais il faut avancer : « On ne sait pas pourquoi. Nous avons conclu, avec Massimo, que ce n’était pas logique. J’essaie de ne pas trop me prendre la tête. Si j’essaie d’y voir une logique, ça ne marche pas. Si j’en sors, je prends les sensations. À un moment, tu essaies d’évoluer, car je n’ai pas encore eu la possibilité de gagner même s’il y a eu des podiums intéressants… Mais il y a quand même un truc qui ne veut pas. »
« C’est dur d’accepter quand ça veut pas, de devoir continuer à faire ce que tu sais faire parce que ça peut aller. Je suis le premier à me remettre en question, donc j’essaie autre chose et à chaque fois, ça me fait perdre le chemin et du temps. C’est un peu la leçon du jour, d’où la satisfaction de terminer 10e. J’y ai pensé durant la course… Je me suis battu avec Aleix (Espargaro) qui a gagné le GP précédent, ça permet de relativiser. »
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