C'EST DIT : « En tant qu'être humain, je ne peux pas penser à faire un GP à Valence dans deux semaines »
Dixième du jour à Sepang, Marc Marquez sera en Q2 au Grand Prix de Malaisie. Sur place, la situation à Valence a été à nouveau abordée. Il fait partie des pilotes qui trouvent indécente l'idée de disputer le Grand Prix mi-novembre, alors qu'une partie de la région – dont celle du circuit – vient d'être dévastée par la tempête DANA.
Dixième et en difficulté à Sepang : « La journée a été difficile. J'ai essayé de commencer en étant optimiste, mais on a plus de mal que d'habitude ici. On doit travailler plus que d'habitude pour avoir un bon niveau. J'étais un peu loin au chrono, je suis plus proche en rythme mais pas assez. Il me manque de tout. C'est un circuit où j'ai plus de mal que d'habitude, historiquement. Avant j'avais du mal mais j'arrivais à compenser. Depuis ma blessure, j'ai du mal et voilà, je ne peux plus compenser. C'est à cause du tracé, pas de la Ducati. »
Non au Grand Prix de Valence : « Avant de prendre une décision, il faut tout évaluer. Je continue à dire qu'au regard de la situation à Valence, penser à y faire un Grand Prix dans deux semaines n'a aucun sens. Aucun sens parce qu'on te dit 'oui on va aider économiquement', mais ce n'est pas une question d'argent, c'est une question de mains, de temps. Des personnes ont tout perdu, vous voyez dans les rues que c'est un désastre, comme dans un film. Les gens n'ont plus de maison. Ce n'est pas une question d'argent. L'argent peut aider à revenir à une situation normale mais il faut comprendre beaucoup de choses. En tant qu'humain et en tant qu'Espagnol, je ne peux pas penser à faire un Grand Prix là-bas dans deux semaines »