Francesco Bagnaia estime que les graviers du circuit de Portimao sont dangereux, et qu’il faudrait les changer pour en mettre des plus fins.
C’est l’une des images marquantes de la première journée du Grand Prix du Portugal. À peine la deuxième séance d’essais libres commencée, Francesco Bagnaia s’est retrouvé au tapis, piégé dans le virage 4. Avant de sortir, le vice-champion du monde a ramassé quelques cailloux, ensuite donnés à son team-manager, Davide Tardozzi. Et ces cailloux ne finiront pas au musée Ducati de Borgo Panigale, mais devant la Commission de sécurité.
En cause : la taille des pierres du bac à graviers. « Pour la chute que nous avons eue, la moto était trop détruite, parce que les graviers sont trop gros. Ils ne sont pas aussi doux que ceux que nous avons sur les circuits. Nous devons en parler à la Commission de sécurité. Pour notre sécurité et celle de nos motos, il est normal d’avoir des graviers plus fins », a-t-il expliqué vendredi soir.
« Nous nous étions plaints l’an dernier quand Martin avait chuté. Si on regarde chaque chute sur ce circuit, tu commences à rebondir quand tu arrives dans les graviers », poursuit-il. Un souci qu’il reproche aussi à deux autres pistes du calendrier : Mandalika (Indonésie) et Jerez (Espagne).
La réunion de la Commission de sécurité s’est tenue vendredi soir, à l’issue des deux premières séances d’essais libres. Les sujets qui y ont été discutés, et les conclusions qui y ont été tirées, feront partie des questions que nous poserons aux pilotes ce samedi.