Johann Zarco a connu une course mouvementée à Phillip Island. Un problème au départ l’a fait chuter au dix-huitième rang, avant qu’il ne parvienne à remonter et finir huitième. Se battre devant était possible, estime-t-il, même s’il ne « roule pas naturellement et c’est frustrant ».
De sixième à dix-huitième au départ : « Mon système de départ n’a pas fonctionné, je n’ai pas pu baisser la moto, cela m’a coûté beaucoup de positions. Dans les premiers tours, avec la moto avec le plein, je ne pouvais pas bien la mettre dans les virages et donc doubler, les autres étaient bien plus à l’aise, mais je voyais qu’ils poussaient beaucoup sur les pneus. J’ai pu commencer à remonter quand ils ont souffert. »
La remontée jusqu’à la huitième place : « C’était bien d’avoir un bon rythme. Quand je suis arrivé dans le groupe de devant, j’ai fait une erreur derrière Marini. Apres avoir dépensé de l’énergie pour revenir je voulais respirer un peu, mais en faisant cette erreur j’ai dû pousser à nouveau pour rester avec eux. On s’est bien battus avec Brad (Binder), Aleix (Espargaro), Bastianini. La dernière bagarre avec Aleix et Binder m’a fait perdre le contact avec le top-5. C’était une bonne course, dommage pour le départ mais c’est un signe que je peux être très rapide, mais le feeling n’est pas encore le bon. Je ne peux pas rouler naturellement en début de course, mais si on peut trouver la solution car mon style est différent, alors je pourrai devenir très fort. »
Le problème au départ : « On l’a rencontré en FP1, on l’a compris et on a pu le régler, au warm-up ça fonctionnait. C’était peut-être un circuit spécial pour le holeshot device et ça a entraîné ce problème. »
Ce qu’il aurait pu faire avec un bon départ : « Les bagarres sont toujours délicates mais au moins le top-5 car j’avais un bon rythme. (…) J’aurais dû être dans ce groupe de tête pour rester avec eux et plus me reposer, car les tours faits sous les 1’30 n’étaient pas faciles, et quand je suis arrivé dans le groupe le pneu avant était plus chaud, donc on peut perdre l’avant. Même si ce n’était pas une bagarre pour la victoire, je ne voulais pas faire d’erreur. Je suis juste triste pour ce départ, mais c’est une preuve qu’on doit trouver une solution pour m’aider à rouler naturellement, car je ne roule pas à 100 % naturellement. Je le fais avec une méthode, donc la méthode peut m’aider à être rapide mais il faut être naturel comme Rins l’a été aujourd’hui. »
Rouler avec le plein aux essais pour être meilleur en course dans les premiers tours : « Oui, mais il y a tellement de choses à faire pendant les essais, c’est dur de tout avoir, D’habitude je ne suis pas autant gêné en début de course, mais là les autres m’ont stupéfait. Je ne conduis pas ma moto naturellement, quand je rentre dans les virages c’est pas naturel. (…) J’ai trois ans d’expérience sur cette moto et je commence à très bien la piloter, je vois que le dernier step qui manque n’est pas que de la méthode ou de la crainte de ma part. Ça ne veut pas venir, c’est ce qui est frustrant. Il faut que je ronge mon frein jusqu’à ce que ça vienne. »
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