Qatar, Zarco (J1) : « De bonnes infos » récoltées pour Honda
Johann Zarco a terminé le premier jour du Grand Prix du Qatar avec la 6e place aux Essais Libres 1, puis la 10e des Essais Libres 2 sur le mouillé. Le Français se réjouit du travail effectué dans ces conditions, qui l'aideront dans le développement de la Honda RC213V.
Du temps de roulage sur le mouillé : « J’ai trouvé très intéressant de rouler sous la pluie. Ça nous a donné de superbes infos et je trouve que ça fait encore ressortir davantage cette différence entre la Ducati et la Honda. J’ai eu des commentaires très clairs et ça nous a beaucoup servi. Ça n’a pas aidé la Honda, voire pire mais du coup ça nous donne de meilleures infos. Ça confirme les différences, ça confirme aussi la manière dont les poids sont répartis. Je ne peux pas rentrer dans la technique, mais pour moi c’était intéressant. »
La décision d'intervertir les séances Essais Libres 2 et Essais, pour que les places en Q2 se jouent sur le sec samedi : « Je n’étais pas pour la modification. Les questions de sécurité, c’est toujours délicat. De toute façon, quand on ne roule que sur le sec, lorsqu’on a ensuite une séance sur le mouillé, on a tous un peu peur. Personne ne veut attaquer dans ces conditions, on ne sait pas trop quoi faire… Mais changer comme ça, je n’étais pas d’accord. Comme une majorité a suivi l’avis d’Aleix (Espargaro) et de Pecco (Bagnaia), alors tout le monde a suivi. En Inde, si on glisse et qu’il y a un mur, on a le droit de 'boycotter' et ne pas rouler, mais ce n’est pas le cas au Qatar. C’était juste un changement de conditions que l’on n’a pas vraiment expérimenté. Cette situation stressait certains pilotes et, malheureusement, ils ont eu la majorité. »
Les problèmes de visibilité : « On avait eu le retour d’Aron Canet qui disait que les reflets n’étaient pas du tout gênants, c’était juste compliqué de voir le niveau d’eau. La crainte, c’était que si la piste séchait, on ne sache pas s’il fallait passer les slicks. Mais c’est la même chose dans tous les pays. On s’est aussi dit que comme il faisait nuit, il était possible de voir moins bien mais, avec l’éclairage, on voyait bien si la piste était en train de sécher. Elle n’était vraiment pas assez sèche pour rouler en slicks, mais grâce aux lumières, on voyait très bien si la trajectoire était en train de s’améliorer ou non. Du coup, c’était une opportunité de passer peut-être directement en Q2 et d’avoir ce plaisir d’être un peu plus devant, mais ça n’a pas été le cas. »