Le test MotoGP pré-2024 qui aura lieu au Misano, le lundi 11 septembre, sera d’une importance particulière pour plusieurs pilotes, dont Fabio Quartararo.
La première sortie officielle des prototypes MotoGP 2024, ou en tout cas des versions en cours de construction, se fera le lundi 11 septembre, au lendemain du Grand Prix de Saint-Marin. La piste de Misano accueillera un test d’une journée, où il devrait être possible de passer huit heures en piste. Huit heures qui revêtiront une importance cruciale pour deux marques.
Pilote Yamaha jusqu’à fin 2024, Fabio Quartararo a clamé que ce test de Misano serait un moment clé, car il attend beaucoup de la version 2024 de la Yamaha YZR-M1. Le Niçois a lancé un ultimatum à ses employeurs, avant de revenir sur ses mots et les expliquer par son agacement à chaud : si ce qu’il essaie ne lui convient pas, il pourrait se mettre en quête d’un nouveau guidon pour 2025. Les marques qui voudraient recruter Quartararo ont bien enregistré l’information et ne manqueront pas de s’intéresser à son cas.
Chez Honda aussi, du développement doit être fait pour corriger les problèmes de la Honda RC213V. Comme pour Quartararo, Marc Marquez a fait entendre que son aventure au HRC pourrait toucher à sa fin s’il ne reçoit pas une moto compétitive. Certaines rumeurs font état d’un Marquez prêt à quitter la marque dès fin 2023, un an avant que son contrat ne se termine, si le test du 11 septembre n’est pas concluant. GP-Inside n’a pas eu vent de cela, mais une chose est certaine : si la future RC213V ressemble à la précédente, l’Espagnol se mettra à toquer à d’autres portes pour la suite de sa carrière.
Reste enfin à voir si KTM offrira à Pedro Acosta l’opportunité d’essayer son prototype MotoGP lors de cette journée, comme cela avait été le cas pour Remy Gardner et Raul Fernandez en 2021. Le jeune espagnol est censé arriver en catégorie reine en 2024. Mais un premier test de la KTM RC16 comporte des risques, et une blessure mettrait à mal sa quête du titre de champion du monde Moto2.
Quartararo lance un ultimatum à Yamaha : « Il n’y aura pas d’autre chance »