Alex Rins a dû donner tout ce qu'il avait en lui pour finir 15ème du Grand Prix d'Italie. Comme son coéquipier Fabio Quartararo, l'Espagnol a souffert physiquement sur la Yamaha en course.
« J'ai progressé au départ, j'ai fait un bon départ mais j'ai perdu deux places. J'ai eu beaucoup de problèmes avec la traction et l'électronique. On a une grande marge de progrès. (...) J'ai tout donné, je ne pouvais pas faire plus. J'ai essayé de piloter du mieux possible, mais une fois que je suis passé en 1'47 il a été très difficile de me maintenir dans ces chronos, alors que normalement c'était facile. »
« L'un des principaux problèmes est qu'on souffre plus en course parce qu'on se met au niveau des autres et qu'on peut rouler en groupe. On ne peut pas suivre les mêmes trajectoires et quand tu essaies une trajectoire différente, tu es limité. On était conscients qu'on avait ces problèmes et que ça allait être difficile. On a bien commencé le vendredi, en se donnant à 110 % pour aller en Q2. Au final, c'est quand tu te mesures aux autres que les problèmes ressortent. »
« J'ai fini détruit au niveau des avant-bras. Quand je suis arrivé au box, ils m'ont porté parce que j'étais étourdi. C'est une moto très physique, et avec les problèmes qu'on a, tout se fait plus lourd. Tu dois mettre plus du tien pour combler les problèmes. »
« À Barcelone on a fait une stratégie différente, et on a aujourd'hui une amélioration par rapport à Barcelone. On a du mal à viser juste, il ne s'agit pas de faire un copier/coller pour que ça fonctionne. »