Fabio Quartararo est capable de dérouler un bon rythme de course sur sa Yamaha, mais toujours pas de claquer un chrono. C’était le constat à Sepang, début février, et c’est également celui du premier jour du test de Lusail. Mais les équipes sont au travail pour trouver une solution. Les efforts sont concentrés sur comment refaire de la M1 une moto rapide en qualification, et ainsi partir devant en course.
Le moteur est meilleur mais… : « La moto semble rapide, il y a eu beaucoup de travail effectué dans ce domaine pendant l’hiver et des progrès, mais ce n’est pas notre problème principal pour l’instant. »
Toujours pas de solution pour la qualification : « Sur mon tour chrono j’étais complètement à la limite. Nous avons le même problème d’adhérence qu’avant : il n’y a aucune amélioration même quand nous mettons des pneus neufs pour faire des chronos. Je ne suis que 0,2 s plus lent avec un pneu qui a déjà 11 tours qu’avec un pneu neuf. »
Trouver une solution sera capital : « Nous devons trouver une manière d’être plus rapides sur un tour, parce que notre rythme n’est pas mauvais mais on n’a aucune chance de se battre pour le podium si on s’élance au-delà du top-10 sur la grille. »
L’arrivée de Massimo Bartolini (nouveau directeur technique, ex-Ducati) suscite de l’espoir : « Avant on n’apportait que de petits changements, mais avec Massimo des choses radicalement différentes ont été testées. Nous avons cependant encore besoin de beaucoup de temps pour pouvoir vraiment exploiter notre potentiel. »
« Il n’est là que depuis un peu plus d’un mois, on ne peut pas s’attendre à ce qu’il connaisse parfaitement la moto mais j’aime déjà son travail. Il reste toujours calme car il sait que nous sommes en retard et que nous avons besoin de temps pour progresser. C’est aussi un grand défi pour lui car il vient d’une marque habituée à gagner, mais je suis convaincu qu’ensemble on retrouvera le sommet. »
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