Qatar : « Un cauchemar » pour Espargaro qui pointe du doigt son pneu arrière
Le pilote Aprilia a terminé 8e d'une course où il se voyait se battre pour la victoire, et veut comprendre ce qu'il s'est passé avec son pneu arrière.
Alex Espargaro à Lusail dimanche (synthèse) : « Je suis allé me coucher samedi avec l'espoir de vivre un grand dimanche. J'avias une bonne opportunité, j'étais très à l'aise, mais dès le tour de chauffe j'ai senti que le pneu arrière était comme de la glace. La course a été un cauchemar, je n'ai presque rien pu faire. Je ne peux pas utiliser les mots que je voudrais pour décrire le pneu mais il n'a pas fait son travail. Samedi je finissais le sprint en 1'52 moyens avec un pneu usé, j'étais très confiant, et en course je n'ai pas pu faire des 1'53 moyens. »
Et si cela vient de son pilotage ? « Si on me le démontre, je l'accepterai. Je n'ai aucun problème à dire que j'ai roulé différemment si ça se voit. Ils ont toutes mes données, et j'espère que c'est ça, ainsi je peux apprendre. J'ai de très bonnes relations avec Piero (Taramasso) et mes ingénieurs de Michelin, je vais travailler pour comprendre. Il n'est pas possible que sur le même circuit, samedi je roulais en 1'52 moyens, je mettais une demi-seconde à Pecco, et qu'aujourd'hui il me mette 11 secondes. C'est impossible. »
Le départ retardé par le souci de Raul Fernandez : « C'est sûr que ça n'a pas aidé, mais c'est pareil pour tout le monde. Le fait que la température du moteur ait grimpé en flèche n'a pas non plus aidé. Elle est arrivée à des températures qui auraient conduit à ce que la moto ne s'éteigne si on était en séance d'essais, car le moteur peut se casser. Mais en course, ces alarmes sont retirées. »