Deuxième du Grand Prix de Malaisie, Jorge Martin a 24 points d'avance avant la finale de la saison. « Tout peut arriver » lors de la finale, après une course de Sepang intense, mais où il dit avoir contrôlé la prise de risques.
Un duel haletant mais maîtrisé : « Je cours très intelligemment, même si aujourd'hui j'ai tout donné et je voulais donner. Je ne l'ai pas fait pour le spectacle, évidemment, mais parce que je voulais gagner, mais je savais quand m'arrêter et quand me contenter d'une seconde place. J'étais bien, j'ai vu que Pecco souffrait plus que moi dans les premiers tours et je voulais passer devant parce que je savais que si j'étais devant, il commencerait à souffrir. Je n'ai pas réussi à conserver cette première position pendant plus d'un demi-tour et j'ai commencé à avoir du mal. J'ai évalué les risques, mais c'était dans ma marge. J'aurais pu continuer à attaquer et là j'aurais dépassé cette marge. »
24 points d'avance avant Barcelone : « Je pense que le moment est venu de penser aux mathématiques, le moment est venu d’être intelligent. Je ne veux changer aucune stratégie au niveau du travail concernant l'arrivée sur le circuit, le vendredi, ele samedi... Au final, il faut bien se qualifier. À Barcelone, la qualification est peut-être une de mes faiblesses. Ces dernières années, j'ai fait des deuxièmes lignes mais je n'ai jamais pu me qualifier devant, donc je vais demander de l'aide à mon ami Aleix Espargaro, qui a un don sur cette piste. »
Une chance d'être sacré au sprint de Barcelone : « Mais ce sera très difficile de gagner un Pecco qui est dans cet état de forme. Je ferai de mon mieux. Nous verrons comment se déroule le week-end. Tout peut arriver. Des conditions plus froides, qui ont tendance à mieux me convenir mieux. Dans ces conditions plus froides, il y a évidemment plus de risques d'erreur, mais c'est pareil pour nous deux . »
La confrontation avec Bagnaia dans le respect : « C'est un honneur d'avoir un rival comme Pecco car cela me rend meilleur de l'avoir à son niveau maximum, se battre avec lui et pouvoir le pousser à la limite. Cela donne plus de valeur au championnat. (...) Je le dis toujours, c'est un privilège d'atteindre ces sommets avec un double champion du monde d'affilée, ce qui, je pense, n'a été le cas que de Valentino Rossi et Marc Marquez. »
Dans les bonnes dispositions mentales : « L'année dernière, X choses se sont produites. Je n'étais pas non plus prêt à gagner. J'aurais pu gagner, oui, mais je n'étais pas préparé mentalement, c'était très difficile. Maintenant je m'amuse, aujourd'hui j'ai profité de la course, du combat. Je savais que nous allions à la limite, mais je m'amusais et c’est la chose importante. »
La lutte pour le titre se terminera en Espagne : « Pour moi, en ce moment, il est très difficile de combler le vide qui existe en Espagne, à Valence, à cause de tout ce qui s'est passé. Mais je pense qu'avoir l'espoir de pouvoir apporter ce titre à l'Espagne peut combler une partie de ce vide. et toutes les personnes qui peuvent venir soutenir et s'additionner, apporter. Voici un appel à toutes ces personnes qui viendront, et j'espère que nous pourrons également réussir pour eux et pouvoir leur dédier ce titre. »