Meilleur pilote non-Ducati en Indonésie, Pedro Acosta a enchaîné avec une quatrième place lors des essais de Motegi ce vendredi. Son futur coéquipier Brad Binder a lui inscrit son nom au sommet de la feuille des temps. Les KTM semblent compétitives et pourraient tenir tête aux Ducati au Grand Prix du Japon.
À la lutte avec les pilotes Ducati : « On va bien ici, avec autant de freinages et d'angle. On a trouvé une bonne traction, en tout cas de mon côté. C'est ce qu'il nous manquait et on est chaque fois plus proches des Ducati, parce que j'arrive à bien mettre tout bout à bout, surtout au moment de faire les chronos. Donc petit à petit, on arrive. (...) Sachant que les tours rapides ne sont pas mon point fort, on est restés éloignés des problèmes qu'on a eus, avec la vitesse de pouvoir entrer directement en Q2 sans avoir pu faire beaucoup de tours en FP1. Donc bon, petit à petit, on se rapproche des meilleurs. »
Les autres pilotes KTM également rapides ici : « Je crois que c'est le mieux qu'il puisse m'arriver, surtout le vendredi. Je vais avoir des données claires pour me comparer et voir ce qu'ils ont fait de différent, et pour que les progrès que je dois faire demain soient encore plus grands. Parce que ça faisait quelques courses que je n'avais pas vraiment quelqu'un dont étudier les données. »
Le même package aérodynamique conservé : « J'ai aimé lors de la dernière course. Il semblait que cela n'allait pas fonctionner en Indonésie mais j'ai apprécié, et ici ça me va bien. Donc je vais garder les choses simples, sans trop toucher. Je voulais essayer à nouveau le carénage de Miller, l'idée était de le faire cet après-midi, mais avec les chances de pluie et de ne pas faire de tour, cela n'avait pas de sens de prendre ce risque. Donc j'attendrais un autre Grand Prix. »
La comparaison avec le pilotage Moto2 ici : « C'est l'un des circuits où (la différence entre Moto2 et MotoGP) se note le moins. Peut-être parce qu'on arrive vite en ligne droite en Moto2, que c'est une grande moto avec laquelle il faut freiner fort, forcer pour la faire tourner un peu. C'est vrai qu'en termes de grip, ça se ressent beaucoup. Passer du dur au Michelin change beaucoup, la facilité que c'est par rapport à la difficulté que j'avais en Moto2... Ici tu peuts le pneu tendre, tu sors et le chrono vient. Quand on compare ces choses, il y a de grandes différences, mais en termes de pilotage, c'est assez similaire. »