Pedro Acosta : « Un jour la moto va bien, un autre ça ne va pas »

Septième du Grand Prix d'Espagne, Pedro Acosta en veut plus au guidon de sa KTM RC16 et espère trouver rapidement « une base stable ».
Septième et troisième pilote KTM à Jerez : « Ce n'est pas facile, mais aujourd'hui on a vu un peu de lumière. Le milieu et la fin de la course ont été bons, parce qu'on a rattrapé le groupe de tête, donc c'était bien. J'ai aussi raté le premier virage, mais le feeling au milieu et à la fin de la course. La première partie de la course est ce qui nous fait le plus mal. (...) »
« Il y a eu un moment en fin de course où nous étions les plus rapides en piste et nous avons repris du temps. Il faut donc maintenant bien se qualifier, ce qui est le plus important en ce moment, et comprendre comment avoir de l'adhérence au sol dans la première partie de la course, ce qui nous manque. »
Le niveau de préoccupation de 1 à 10 : « 12. (...) Pour l’instant, nous n’avons pas de base stable. Il est clair que nous ne sommes pas dans notre meilleur moment, ni en termes de résultats, ni en termes de problèmes, ni sur de nombreux points. Il faut donc pousser et avancer petit à petit. »
Le test de Jerez : « Il y a de nouvelles choses mais je ne pense pas que ce soient des choses qui vont vraiment changer ma vie du jour au lendemain. Nous devons trouver une base stable pour la moto, ce que nous n'avons pas pour le moment. Un jour la moto va bien, un autre jour ça ne va pas, et ça change d'une séance à l'autre. Nous devons chercher ça, ce qui nous permettra petit à petit de créer une base et d'avancer. »
Les performances de Viñales avec la KTM (4e à Jerez) : « Maverick a un grand talent, il s'est bien qualifié les deux fois. Quand on se qualifie devant et qu'on fait une course plus ou moins propre, ça résout beaucoup de problèmes. Je crois qu'on a beaucoup perdu dans la première partie de la course. Puis, à mi-parcours et à la fin, il est arrivé un moment où petit à petit, j'ai vu de plus en plus de groupes. Il faut peaufiner les courses, ce qu'on n'a pas fait lors des dernières. Là on le fait mais il faut encore se qualifier en haut de tableau. Même si on n'a pas du tout de rythme, les qualifications te portent plus ou moins. Et comprendre comment mettre plus d'adhérence au sol, ce qui est notre problème, aussi bien en qualifications qu'en début de course. »