« Je suis inquiet... On ne sera pas prêts » : Quartararo à Portimao (J1)
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Les problèmes rencontrés par Yamaha à Sepang n’ont pas été résolus à Portimao ce samedi. Fabio Quartararo est au guidon d’une moto sur laquelle « tout ne va pas », et ne parvient pas à aligner des chronos compétitifs. Huitième du classement, il continuera à essayer de sortir de l’ornière ce dimanche, comme il l’a expliqué lors de son point presse.
Objectif du jour pas atteint : « On n’a pas vraiment fait de grands changements aérodynamiques aujourd’hui, on a juste essayé des ailerons plus gros. Demain on essaiera un autre package. On a pas essayé beaucoup de choses, on a juste tenté de trouver une bonne base pour la moto, on ne l’a pas trouvée mais on a encore demain pour essayer. On a encore beaucoup de travail. »
Toujours le même problème pour être rapide sur un tour : « Ce n’était pas mieux qu’à Sepang. Au dernier moment j’ai mis un pneu tendre et c’était un peu mieux, mai j’ai fait 1’39.6… L’an dernier, après avoir passé le week-end sous la pluie, j’ai fait 1’39.4 au troisième tour de la course (sur piste sèche) avec le pneu medium. Le rythme de l’an dernier était de 1’39 et je le tenais plutôt bien ; là je n’ai fait qu’un 1’39 avec le pneu medium, et j’étais derrière Marc (Marquez), à la limite. »
Ce qui ne va pas : « La vitesse de passage, la stabilité, la sortie de virage… C’est aussi difficile d’utiliser les pneus. Avant je chaussais un pneu neuf et j’étais rapide partout, mais maintenant je le fais et ça ne va nulle part. C’est difficile à comprendre. La moto bouge aussi beaucoup. Je ne pense pas que ce soit lié à la nouvelle fourche. Je dirais même que la fourche est l’une des choses positives, ou disons pas négatives : c’est pareil ou un peu mieux. »
Pas compétitif en pneus neufs : « Le problème n’est pas que pour faire un tour en qualification, c’est aussi avec le rythme en pneus neufs. Je suis inquiet pour la course sprint (qui durera 10 tours). Si tu prends les meilleurs pilotes et que tu compares, quand ils mettent de pneus neufs on est une demi-seconde derrière. Après une quinzaine de tours on est 1 ou 2 dixièmes derrière, mais la plus grande différence est avec les pneus neufs. Et encore plus sur un tour de qualification. »
Rester calme devant le mur : « On ne sera pas prêts pour la première course. Ce n’est pas à 100 % sûr car on espère trouver des solutions demain, mais là je ne me sens pas prêt et pas bien sur la moto. Pour la première fois je n’ai pas regardé la vitesse de pointe. On a beaucoup de travail à faire. À Sepang j’étais un peu frustré que le chrono ne vienne pas, je roulais mal ; là même si c’était mal j’essayais de rester calme, de comprendre comment piloter la moto. Mais même comme ça, c’était difficile.
« Est-ce que cela vient du nouveau moteur ? »
Les lignes qui suivent sont des explications supplémentaires de Fabio Quartararo, obtenues par GP-Inside après son point presse en anglais. Elles sont réservées à nos abonnés. ☆ Soutenez notre petite équipe, abonnez-vous pour seulement 24,99€/an (ou 3,50€/mois), profitez d’un site 100 % sans pub aux abonnés et suivez le sport moto avec nos résumés, concours, analyses, statistiques, informations, interviews… et plus encore à venir !
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La possibilité que le problème vienne du nouveau moteur : « Je ne sais pas, c’est difficile à dire. Au test de Misano (en septembre 2022) on avait un moteur à peu près pareil et on enchaînait les bons chronos, même en pneus neufs, donc je ne pense pas que ce soit ça. Ce n’est même pas que je ne veux pas dire d’où ça vient, c’est que je ne sais pas quoi dire sur ce qui ne va pas. Là il y a tout qui ne va pas. C’est comme si je prenais la moto de quelqu’un d’autre et que je devais m’adapter, et ça fait quand même quatre jours qu’on roule avec. Et surtout l’agressivité de la moto… Si une moto est physique et qu’il y a de la performance, ça ne me dérange pas. Là elle est super physique et il n’y a aucune performance. Il faut trouver une solution. »
Faire preuve de patience sous le casque : « À Sepang, le dernier jour je n’étais pas dedans, j’étais trop dans la frustration de vouloir faire mieux. Là, même si j’étais en galère, j’ai essayé de rester calme et de me dire : ‘voilà, on est pas prêts, il va falloir être patient’. Mais c’est vrai que quand on essaie une chose, puis une autre, puis une autre… Aujourd’hui on a rien essayé, seulement des réglages sur la moto, la géométrie, lever l’arrière, plus dur, plus mou, et une seule chose a fonctionné. »
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