Espargaro en colère au Mans : « Les Stewards regardaient peut-être la Ligue des Champions »
Aleix Espargaro estime que le top-5 était jouable au Grand Prix de France, mais il a perdu du temps dans un contact avec Enea Bastianini puis un incident avec Franco Morbidelli, a-t-il expliqué. Finalement neuvième, le pilote Aprilia espère retrouver de meilleures positions lors de la prochaine épreuve chez lui, en Catalogne.
Propos recueillis auprès d'Aleix Espargaro au Mans ce dimanche.
Le résumé de la course : « Tout ce que je peux dire, c'est que je n'ai pas été brillant. J'ai fait quelques erreurs au freinage, je n'avais pas beaucoup de grip aujourd'hui. Mais ça ne s’est toujours pas mal passé. Je pense que j'ai fait le deuxième ou le troisième tour le plus rapide. Je pense que le top-5 était possible. Mais Enea (Bastianini) m'a touché, j'ai perdu beaucoup de temps dans la chicane. »
« Ensuite, derrière Di Giannantonio et Quartararo, j'ai perdu beaucoup de temps car ils n'avaient pas beaucoup de rythme. Et en fin de course, Morbidelli m'a fait sortir de la piste dans l'avant-dernier virage. J'ai perdu trois ou quatre secondes et je me suis fait doubler jusqu'à par Binder. Je pense que les Stewards regardaient la Ligue des champions ou quelque chose du genre. »
Le top-5 était possible : « Les temps ont été rapides mais je n'avais pas de grip. Ce n’est pas une excuse, je ne me sentais pas à l'aise. Je n’ai pas été compétitif. Ce n'était pas mal, le rythme était bon pour être avec Maverick, quatrième ou cinquième. Mais quand Enea m’a fait sortir de la piste, je suis resté derrière Diggia et Quartararo et j’ai perdu toute la course. »
Le Grand Prix de Catalogne pour rebondir : « Je ne suis pas content du week-end, mais nous avons eu des éclairs de vitesse, nous étions rapides. Mais il faut concrétiser le dimanche. Cette année je ne suis pas brillant. Je ne peux pas attaquer avec l'avant, je ne me sens pas comme l’année dernière. Pourtant, je ne suis pas mauvais. Je pense que je suis septième du championnat, nous avons été devant dans pratiquement toutes les courses. J'aimerais donc que Barcelone soit comme un tournant, car il y a ensuite des courses très importantes avant les vacances d’été. »
La lutte pour la victoire devant : « Au début de la course, j'ai vu Jorge (Martin) à l'aise, mais c'était difficile pour lui. C'est très difficile de dépasser ici. Je pense que si Jorge était parti premier, la course aurait été différente. Je pense qu'il aurait pu la dominer car le rythme au début n'était pas rapide, mais il faut aussi savoir gagner comme ça. Il est très difficile de dépasser Pecco (Bagnaia). Il a donc prouvé une fois de plus qu’il était le pilote le plus en forme, du moins pour le moment. »
Qui prendrait-il dans son équipe s'il était team-manager : « Je sais que tout le monde va dire que ce n'est pas juste parce que je suis son ami et je suis son représentant. Mais les deux pilotes que je choisirais aujourd'hui en MotoGP sont Pedro Acosta et Jorge Martin. Pedro Acosta est l'avenir de cette catégorie et Jorge Martin est le présent. »