Chute, contact Mir/Marquez, sanctions... Les réponses d'Espargaro
Victime d'une tache humide dès le premier tour du sprint de Jerez, Aleix Espargaro a connu une fin de samedi douloureuse. Le pilote Aprilia a donné des détails sur les conditions de roulage ainsi que répondu aux questions concernant le contact entre Marc Marquez et Joan Mir.
La chute dès le premier tour : « J'ai pris un très bon départ, j'étais derrière Pedro (Acosta), 7ème ou 8ème. J'étais collé derrière Pedro, je n'ai pas vu la tache humide au sol et je me suis envolé. J'aurais pu me faire très mal mais je n'ai rien. »
Les conditions de piste : « Quand la piste est en train de sécher, tous les pilotes y vont avec prudence, précaution. Mais là, elle était parfaite, sauf à trois endroits où il y avait des taches d'humidité, et ça a été vraiment très compliqué. »
Fallait-il rouler ou pas (14 chutes) : « Une fois que le départ est donné, tu ne peux pas mettre drapeau rouge parce que l'état de la piste ne s'est pas empiré. Un autre débat, distinct, est de savoir s'il fallait rouler ou pas dans ces conditions. C'est très complexe car on ne se mettrait jamais d'accord. C'est très compliqué, il y aura toujours des pilotes qui veulent rouler et d'autres non. »
Un bouton pour avertir la Direction de course en pleine course : « Cela fait deux années qu'on le demande et deux années que Dorna travaille dessus. Ce serait pour avertir la Direction de course de choses qu'ils ne peuvent pas voir. »
Mir qui demande une sanction plus dure pour Marquez qui l'a percuté : « Je ne l'ai pas compris, comme pour Binder. Les deux roues de Binder étaient sur le vibreur, ce n'est pas une trajectoire normal. Elle est anormale, il n'y a pas d'espace. (...) Je suis 100 % d'accord avec Joan Mir. Les actions sont claires. Je n'ai même pas fait la moitié à Binder il y a deux ans, en Indonésie, où je l'ai touché un petit peu, on a élargi et j'ai pris un Long lap.. Là il s'agit de toucher un pilote et le faire sortir. Il y en a 23 chaque week-end : pourquoi parfois une position à céder, parfois un Long lap... Les sanctions doivent être les mêmes. Il y a des actions très difficiles à juger, comme celle de Marc (Marquez) et Pecco (Bagnaia) au Portugal et je le comprends. Mais le fait de t'appuyer sur l'autre et de le sortir de piste, il faut que ce soit toujours la même sanction, ils ne peuvent pas changer. Personne ne comprend. On parle des mêmes choses à chaque Commission de sécurité et personne ne peut comprendre. »