Marc Marquez aurait sans doute aimé faire mieux que treizième à domicile, en Catalogne, mais il lui a fallu rendre la main après avoir lutté pour une place dans le top-10. L’Espagnol s’est senti « au-delà de la limite » et a préféré assuré. Il termine malgré tout premier pilote Honda.
Treizième en gérant après avoir un temps bataillé pour le top-10 : « C’était un peu une course de survie. J’ai immédiatement essayé de gérer le pneu arrière, de trouver de bonnes sensations puis d’attaquer plus fort pendant quelques tours. J’ai réalisé que j’allais au-delà de mes limites, que je détruisais le pneu avant, alors j’ai décidé de ramener la moto à l’arrivée en bon état et de finir la course. (…) J’ai pu sauver les meubles sur un tour ou durant quelques tours lors du sprint. Mais au final, dans une course longue, si tu n’as pas le rythme, tu n’as pas le rythme. »
L’accrochage suite à l’erreur d’Enea Bastianini : « J’ai bien vu le premier accident, au début de la phase de freinage j’étais proche d’Enea. J’ai freiné tard, mais lui encore plus, et je me suis dit que ça allait mal se passer. Il a fait une erreur et je pense qu’il sera pénalisé, donc je ne pense pas qu’il soit approprié d’insister ou de le traiter de tueur. Il a aussi eu des problème physiques (cette saison) et j’espère qu’il reviendra bientôt en forme. »
L’accident de Francesco Bagnaia : « Je l’ai vu tout de suite car d’habitude ici, au premier virage, j’ai l’habitude de regarder très loin pour voir ce qu’il se passe devant moi. Quand je l’ai vu voler, j’ai immédiatement coupé les gaz. Je ne sais pas ce qu’il s’est passé, je ne roule pas sur sa moto. Peut-être a-t-il eu un problème électronique. Je peux dire que ce matin, en essayant le pneu medium, j’ai réalisé qu’il fallait du temps pour chauffer le flanc gauche ; cela peut aussi être la raison. Quand tu as autant confiance en ta moto et que tu as été rapide durant plusieurs courses, ces erreurs peuvent se produire. Dans ces moments, l’extra de confiance que tu as va dans le mauvais sens. »