« Un rêve de gosse devenu réalité grâce à ma famille » : Acosta se livre
Pedro Acosta a participé à l'émission espagnole « El Hormiguero », au cours de laquelle il a fait de nombreuses confessions. Dorna Sports s'est chargé de faire une longue retranscription des meilleures moments. Voici la publication du promoteur du championnat du monde MotoGP.
Ce n'est un secret pour personne, le « requin de Mazarrón » fait sensation depuis ses débuts en MotoGP, mais ses performances exceptionnelles ne datent pas d'hier. Alors qu'il n'en est qu'à sa quatrième année en Championnat du Monde, Pedro Acosta a déjà deux titres à son actif, ce qui l'a fait mûrir à pas de géant : « Au final, je vois à quel point j'ai changé depuis que je suis en Championnat du Monde et..... Je suis arrivé à 16 ans, et maintenant j'en ai presque 20, donc j'ai un peu évolué. La première année a été très bonne, la troisième aussi, mais la deuxième était ratée. C'était difficile au début, et je pense que je suis un pilote différent de celui que j'étais quand j'ai commencé. Si je n'avais pas appris et mûri, on m'aurait éjecté du Championnat du Monde parce que le rythme auquel je cassais les motos n'était pas normal. »
C'est pour cette raison que son arrivée dans la catégorie reine avait suscité tant d'attentes, et en seulement deux Grands Prix, il a déjà dépassé toutes les espérances, avec une excellente entrée en matière au Grand Prix Qatar Airways au Qatar : « J'ai changé d'équipe et de chef mécanicien, j'ai tout changé et c'était la première vraie course que je faisais, parce que la sprint du samedi, c'est une bataille pour se positionner pour le dimanche. Donc, je suis arrivé, j'ai enlevé mon casque, on est venu me voir et on m'a dit à l'oreille : "Tu te donnes à fond". J'y suis allé et j'ai tout donné. »
Pedro Acosta a fini par être la vedette de l'une des images du week-end sur le circuit international de Lusail avec un dépassement sur l'octuple Champion du Monde Marc Márquez (Gresini Racing MotoGP™) : « Ça a l'air plus facile à la télé que ce que j'ai vécu. Il l'a fait avec Rossi et maintenant je l'ai fait aussi. Il faut être très délicat, sortir la tête et y aller. C'était sympa. »
Deux semaines plus tard, le Grand Prix Tissot du Portugal le propulse à nouveau sous les feux de la rampe. Cette fois, le n°31 a volé le cœur de tous les fans en décrochant son premier podium en MotoGP, ce qui fait de lui le troisième plus jeune pilote de l'histoire à y parvenir : « J'espère que tout se passera aussi bien qu'aujourd'hui. Je passe de bons moments et je suis payé pour ce que je fais, que demander de plus ? »
Il est clair que le chemin de l'Espagnol s'annonce tout aussi long que prometteur, mais le talent inné qu'il possède ne serait rien aujourd'hui sans l'aide et les sacrifices de sa famille : « Surtout mon grand-père, qui n'est pas là, il n'a pas pu venir. Il a tout fait, le bateau, l'entreprise... même si c'est mon père qui la gérait. »
« Si ma famille n'avait pas fait tout cela, je ne serais pas ici, je serais en train de pêcher avec mon père. C'est grâce à eux que ce rêve de gosse est devenu réalité. Donc, tout ce qui m'arrive n'est pas grâce à moi, parce que je m'entraîne ou parce que je suis très bon, mais grâce à eux, qui ont risqué leur vie, leur travail et leur maison pour un garçon qui avait un hobby. Tout ce que je suis aujourd'hui, c'est grâce à eux. »
Comme si cela ne suffisait pas, le pilote GASGAS a également pu s'amuser avec les marionnettes Trancas et Barrancas, faisant ressortir son côté le plus blagueur en révélant diverses anecdotes. Le jeune homme a expliqué les raisons pour lesquelles il a mis en vente ses caleçons usagés sur une plateforme d'achat et de vente d'articles d'occasion : « J'ai un ego énorme et je cherche des choses sur moi sur Google. Un jour, j'ai eu l'idée de regarder sur Wallapop ce qui se vendait de Pedro Acosta et j'ai vu qu'ils vendaient des bottes, des sliders, des gants et des choses qui n'étaient pas à moi mais qu'ils disaient être à moi. J'en ai donc eu assez qu'ils se moquent de moi comme ça et j'ai pensé que je pourrais me moquer d'eux en vendant mes caleçons usagés, usagés mais en bon état, portés des jours de victoire. »