Treizième du sprint du Grand Prix d’Allemagne, après s’être qualifié douzième, Fabio Quartararo ne sort toujours pas la tête de l’eau avec Yamaha cette année. Le Français a connu un nouveau samedi compliqué au Sachsenring, où il triomphait un an plus tôt. Il pousse ses employeurs à travailler
Loin des meilleurs, en qualification (12e) comme au sprint (13e) : « Ce fut une journée difficile. Les qualifications ne se sont pas bien passées, notamment parce qu’on a du mal quand il y a des taches d’humidité sur l’asphalte. Le dernier tour était un peu meilleur mais il a été annulé à cause des drapeaux jaunes. Je ne me sentais pas à l’aise et je n’ai pas non plus eu de bonnes sensations lors du sprint. Il faut trouver une solution au plus vite pour pouvoir se battre au moins pour quelque chose. Il y a un an je gagnais ici et aujourd’hui je ne suis même plus dans le top-10. Prendre du plaisir n’est pas facile mais je dois rester calme et trouver comment progresser, mais nous avons passé le quart de la saison et n’avons rien trouvé. C’est dur mais c’est comme ça. »
Des doutes concernant la suite : « Bien sûr que j’ai des doutes (concernant 2024). Nous attendons un grand changement depuis des années, j’espère qu’ils pourront nous donner une bonne moto l’année prochaine mais je ne suis pas confiant au regard des dernières évolutions. J’espère qu’ils travaillent dur. C’est dur d’avoir confiance quand on se bat pour ces positions. On travaille tellement dur et on n’a fait aucun progrès. Il nous faut un grand changement pour retrouver le gripqui nous manque à l’arrière. »
Une entrevue avec le grand patron : « J’ai parlé au président (de Yamaha). Ce n’était pas prévu, il était là et j’ai demandé à le voir car je suis un battant, je ne veux pas rester à ces positions. Je veux motiver tout le monde et essayer d’apporter de l’énergie positive pour progresser, notamment techniquement. »