Septième de la journée, Johann Zarco a fait ce qu’il voulait : ne pas passer par la Q1. Le pilote Pramac Racing se sent bien et veut continuer à monter en puissance.
La gestion de ce nouveau format : « J’ai bien aimé, l’après-midi se gère différemment. Il faut tout faire plus vite et ça rajoute du stress. Si tu as de l’expérience, que tu te sens à l’aise avec ta moto alors ce format peut tourner à ton avantage. Aujourd’hui, c’était un peu particulier avec les drapeaux rouges mais j’ai assuré l’essentiel. Je suis soulagé d’être en Q2 car c’était l’objectif principal. Peu importe que tu sois P1 ou P7, il faut éviter la Q1. Maintenant, il faut se concentrer pour aller décrocher une première ligne. »
Feeling au guidon de sa moto : « Il était intéressant, surtout avec le médium arrière. Les autres avaient besoin du soft pour être à l’aise mais moi je l’étais avec le médium. C’est très positif pour dimanche. Je peux encore gagner un peu avec le pneu tendre, surtout pour la qualification. Je pense aussi que la course sprint se fera avec cette gomme. Si je suis un poil mieux alors j’ai de bonnes chances d’être performant. C’est une piste qui me va bien. Je suis en confiance depuis les tests. Je veux monter en puissance tout au long de la saison. »
Un peu malade ? « En début de semaine je l’étais mais là je me sens mieux. Mon corps va bien. Je suis pris au niveau des sinus, c’est un peu galère pour parler mais ça ne me gêne pas physiquement. »
La règle dont ils vont parler à la commission de sécurité : « On a perdu beaucoup de temps hier lors du briefing mais on va en reparler ce soir. Ils ont fait un règlement où quand tu touches un pilote, tu es pénalisé. Si tu lui fais perdre une place en le doublant, tu dois lui rendre. S’il perd trois places, tu fais un long lap. Mais si tu doubles, qu’il s’écarte et perd trois places alors tu n’es pas pénalisé. Donc en fait il faut que dès qu’on se fasse doubler, on se couche à l’intérieur sur le pilote à côté pour qu’il soit pénalisé. Ils ont créé cette règle car ils n’arrivent pas à juger les dépassements à leur juste valeur. On est tous pas vraiment d’accord mais je n’interviens pas car ça m’agace trop. »
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