Franco Morbidelli a jeté le doute sur ses intentions de prolonger avec Yamaha en 2024. Il pourrait rejoindre l’équipe VR46 si la place de Marco Bezzecchi venait à se libérer.
Pilote MotoGP depuis 2018, Franco Morbidelli a roulé sur la Honda Marc VDS (2018), la Yamaha Petronas (2019-2021) puis la Yamaha Monster Energy (septembre 2021 à aujourd’hui). Il portera les couleurs du team Monster Energy Yamaha MotoGP jusqu’à fin 2023. La suite de sa carrière dépendra de la décision de ses employeurs, qui lui ont demandé de prouver qu’il méritait sa place en 2024. Mis sous pression par Yamaha, l’Italien a aussi confié qu’il devait « en faire un peu plus » pour conserver son guidon.
Mais les dernières déclarations du champion du monde Moto2 2018, tenues après le Grand Prix d’Italie, ont jeté le doute sur ses intentions. Interrogé sur ses possibilités de continuer avec la marque japonaise en 2024, Morbidelli a répondu : « Est-ce que je veux sécuriser une année de plus chez Yamaha ? » Avant de finalement dire au journal de « parler avec Lin (Jarvis) », le patron de Yamaha Motor Racing, pour en savoir plus sur le sujet.
Il n’en fallait pas plus pour relancer les rumeurs d’un transfert de l’Italien vers une nouvelle équipe en 2024. Laquelle ? Le Mooney VR46 Racing Team, propriété de Valentino Rossi, mentor de Morbidelli, qui fait d’ailleurs partie de la VR46 Riders Academy. Pour que cela soit possible, il faudrait qu’une place se libère dans le team VR46. Cela pourrait être le cas si Ducati offre un contrat à Marco Bezzecchi, actuel deuxième du championnat du monde MotoGP, et ne le place dans une autre équipe. Prima Pramac Racing, par exemple.
La VR46 n’est pas d’accord : elle demande à ce que Ducati offre plus de soutien à Bezzecchi, sans le faire changer de couleurs. Le but du Mooney VR46 Racing Team est en effet de voir ses pilotes évoluer vers des équipes officielles, et non pas vers un autre team privé, ce qui serait le cas avec Pramac. Mais en cas de départ de Bezzecchi, Alessio Salucci, de la VR46, a déclaré à Motorsport qu’il serait ravi d’accueillir Morbidelli.
« Est-ce que je veux rester chez Yamaha ? » : Morbidelli jette le doute !