Parvenu à remonter sixième au Mans ce samedi, Johann Zarco sent qu’il y a quelque chose à jouer mais aura besoin d’un bon départ depuis la neuvième place de la grille, dimanche. En attendant, il accueille avec satisfaction les 4 points marqués lors de la course sprint, dans un Grand Prix de France où le public répond présent.
Déclarations issues du point presse de Johann Zarco au Mans ce samedi.
Une course globalement positive : « Je ne suis pas trop déçu car c’était une bonne course, je me suis bien battu. J’avais envie de jouer cette 5e ou 4e place, mais j’ai fait une erreur au virage 6 en essayant de garder le contact avec Marquez et Marini. J’espérais jouer un petit truc mais en partant 9e c’est délicat dans le groupe, ça se bouscule beaucoup et c’est pas simple d’avoir de la réussite. J’avais de bonnes sensations sur la moto, j’ai pu avoir du rythme et faire une course très correcte. On verra demain ce qu’il est possible de faire, ainsi que les conditions. »
L’importance de bien partir : « Je suis content d’assurer cette 6e place mais j’ai perdu trop de temps avec la qualification car je n’avais pas les moyens de faire un chrono de plus. Au mieux j’aurais gagné une ligne et ça aurait aidé. Il faudra essayer de faire un meilleur départ dimanche. On a changé le départ et c’est comme s’il n’était pas à fond, j’ai fait deux mauvais départs aujourd’hui, celui du test et en course. On va essayer d’ajuster ça. C’est toujours positif d’aller vite en course, ça se joue à pas grand chose et c’est dur de tout avoir pour aller sur le podium. Il faudrait gagner 4 places au départ mais pour l’instant ce n’est pas ça. »
Jouer le podium dimanche : « Pourquoi pas ? Il ne faut pas partir trop loin et perdre trop de temps car c’est compliqué de remonter, et ça demande beaucoup d’énergie. On verra demain. On ne peut pas faire de plan avant, il faut être bon sur le moment. Si c’est humide, sur le papier, et même avec les résultats précédents, il y a vraiment beaucoup plus de chances de victoire. Sur le sec, se rapprocher du podium serait un bel objectif. »
Le soutien du public : « Ça m’a fait sourire car maintenant, avec l’expérience, je prends ça ave du positif ! C’est beau, c’est excellent. Cette année je trouve que le public est chaud ! Il y a déjà eu énormément de monde les années précédentes, mais là, il y a une première course dès le samedi. Et maintenant on commence à prendre l’habitude d’avoir deux courses, on est moins stressés et ça permet de profiter des moments exceptionnels
Sollicité tout au long du week-end : « Là je n’ai même pas eu le temps de me poser, j’ai débriefé techniquement, j’ai enlevé ma combi… Rien que pour sortir du camion c’est compliqué. Quand on ne s’arrête pas avec les fans on passe pour quelqu’un de pas gentil, mais en sortant des interviews télévisés je ne me suis pas arrêté et j’ai entendu que ça ne leur a pas plu, mais j’étais déjà en retard Là je finis ici et je pars voir les partenaires. C’est un peu compliqué, on oublie qu’il y a la course ! Si on disait oui à tout il ne faudrait même pas qu’il y ait de course ce week-end. C’est un peu le challenge mais c’est délicat. »
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