Francesco Bagnaia essaiera en 2023 de devenir le premier pilote à conserver le numéro 1 en catégorie reine depuis Mick Doohan en 1998.
Il est devenu rare de voir un pilote sacré champion du monde MotoGP décider de troquer son numéro habituel pour la plaque affichant le #1 l’année suivante. Il faut remonter au Grand Prix de Valence 2012 pour voir un numéro 1 sur une grille de départ – celui de Casey Stoner, alors pilote Repsol Honda. Les quatre champions qui ont suivi, à savoir Marc Marquez (2013, 2014, 2016, 2017, 2018, 2019), Jorge Lorenzo (2015), Joan Mir (2020) et Fabio Quartararo (2021), ont refusé de le porter. Voir Francesco Bagnaia équipé de cette plaque si spéciale en 2023 sera donc un petit événement.
Le poulain de Valentino Rossi – qui a lui toujours préféré garder son numéro 46 – a déjà fixé son objectif : obtenir les résultats qui lui permettront de conserver le numéro 1 en 2024. Cela n’est jamais arrivé dans l’ère du MotoGP, débutée en 2002 et où le numéro 1 est apparu quatre fois (Nicky Hayden en 2007, Casey Stoner en 2008 et 2012, Jorge Lorenzo en 2011) Les dernières années de l’époque des 500cc ont aussi été marquées par les échecs de ceux qui élisaient le numéro 1, à l’image d’Alex Crivillé en 2000 ou de Kenny Roberts Jr en 2001.
Le dernier pilote à avoir gardé son numéro 1 d’une saison à l’autre est Mick Doohan, titré en 1998 avec la plaque #1 remportée en 1997. Une plaque que l’Australien perdra ensuite quelques mois plus tard, en 1999, au profit d’Alex Crivillé.
Ils ont échoué à défendre leur numéro 1 :
– Casey Stoner en 2012 (champion du monde 2011)
– Jorge Lorenzo en 2011 (champion du monde 2010)
– Casey Stoner en 2008 (champion du monde 2007)
– Nicky Hayden en 2007 (champion du monde 2006)
– Kenny Roberts Jr en 2001 (champion du monde 2000)
– Alex Crivillé en 2000 (champion du monde 1999)
– Mick Doohan en 1999 (champion du monde 1998)
Le dernier numéro 1 parvenu à le conserver l’année suivante :
– Mick Doohan en 1998 (champion du monde 1997)