Sans guidon pour 2025 et en manque de propositions, Augusto Fernandez a reconnu au Sachsenring que son avenir pourrait s'écrire au-delà des frontières du MotoGP.
Arrivé en MotoGP en 2023 après avoir été sacré champion du monde Moto2, Augusto Fernandez a signé une première saison intéressante, avec 14 courses sur 20 terminées dans les points, dont 5 dans le top-10. Mais 2024 se passe moins bien, et il n'a marqué « que » 15 points en sept Grands Prix. Le groupe Pierer Mobility AG a décidé de l'écarter de ses plans, recrutant Maverick Viñales et Enea Bastianini dans l'équipe Red Bull KTM Tech3 (et non plus GasGas) en 2025.
Le marché des transferts est en ébullition depuis fin mai/début juin, mais les propositions n'affluent pas du côté d'Augusto Fernandez. À l'heure où sont écrites ces lignes, l'Espagnol n'est sérieusement considéré par aucune des équipes où des motos sont encore disponibles. Au Sachsenring, il a lui même reconnu que rester dans la catégorie reine allait être difficile.
Fernandez en World Superbike ?
Pour autant, l'actuel pilote KTM refuse d'envisager un retour en Moto2. « L'idée est de continuer sur une grosse moto, a-t-il commenté pendant le Grand Prix d'Allemagne, comme le reporte Motorsport España. Si je ne trouve rien dans ce paddock, j'irai en Superbike. Ce qui est sûr, c'est que je n'irai pas en Moto2. » D'autres ont déjà suivi le même chemin, comme Tito Rabat titré en Moto2 (2014), passé en MotoGP (2016-2020) puis parti vers le championnat du monde Superbike.
La grille de départ du WorldSBK 2025 a déjà commencé à se remplir, alors qu'Augusto Fernandez dit vouloir « essayer d'être le plus proche possible d'une usine ». Les écuries BMW, Honda, Yamaha et Bimota by Kawasaki sont par exemple déjà complètes Il y a un guidon intéressant à prendre chez Ducati, mais il est réservé à Alvaro Bautista s'il souhaite continuer sa carrière.
S'il ne parvient pas à trouver une place dans une équipe d'usine, l'Espagnol pourrait toquer à la porte de teams indépendants qui parviennent à être compétitifs. Il suivrait ainsi la route empruntée par d'anciens pilotes MotoGP à l'image de Danilo Petrucci ou Andrea Iannone.