Johann Zarco a joué de malchance durant la course du Grand Prix des Pays-Bas. Alors qu’il se préparait à attaquer Fabio Quartararo entre les virages n°7 et 8, le pilote Ducati a été entraîné par la chute de son compatriote et a fini dans le bac à graviers.
La course. « J’ai voulu être un peu prudent sur le premier freinage parce que je n’étais pas encore tout à fait sûr du pneu avant. J’ai ensuite vu que ça fonctionnait bien. J’ai remarqué que ça glissait pas mal et je me suis dit que j’allais pouvoir prendre le rythme et remonter progressivement. C’était le but. J’ai été surpris que Fabio ait eu du mal parce qu’il était très rapide hier. J’ai tenté un premier dépassement, mais il a croisé la trajectoire. J’ai préparé un peu le dépassement entre le virage n°7 et 8 et au moment où je suis à son extérieur pour pouvoir, disons “jaillir entre les deux virages”, il a perdu l’avant. La collision a été intense. J’étais déjà sur sa roue arrière et à cette vitesse c’était vraiment impossible de l’éviter. J’ai un peu des bleus dans le dos, sur les fesses et un peu la main, car mon pouce a dû taper par terre. C’est dommage. C’est un circuit difficile malgré tout et j’apprends toujours. C’est un tracé qui offre des sensations différentes par rapport aux autres. Avec mon style, j’arrive toujours à compenser, à sortir quelque chose, mais ici, j’ai plus de mal, et donc il y en a qui sont plus rapides. Je me sens bien quand même. Je vais essayer d’être encore mieux physiquement pour pouvoir encore mieux gérer la moto. Ce feeling, il va venir pour jouer la gagne. »
Du positif. « J’en tire du positif parce que je peux être performant malgré deux set-ups opposés. Durant la FP, la Q1/Q2, et même dans le Sprint, c’est juste le choix de pneus qui m’a mis en galère. Cette capacité d’aller vite avec presque n’importe quel réglage. Après il faut être capable d’être hyper à l’aise. Ça, ça commence à venir, mais sur ce circuit ça n’a pas fonctionné. »
L’avenir en MotoGP. « Le but c’est de rester chez Pramac. On espère que tout se passe bien chez Ducati pour qu’il veulent me garder. Le but c’est d’être chez Pramac. C’est cool que Guillaume (Valladeau, son manager, ndlr) soit là. Il fait le vrai job de manager et il est là pour “battre le fer tant qu’il est encore chaud” chez Ducati, chez Pramac, tout en prenant des informations ailleurs au cas où. Nous sommes en tête du Championnat par Équipes, on ne s’attendait même pas à ça. Dans le clan Pramac, tout semble en place pour qu’on reste, Martin et moi. Après ça peut dépendre des décisions peut-être de plus haut chez Ducati et de la manière dont ils veulent placer leurs pilotes. J’espère pouvoir être fixé courant juillet. »