Pour la deuxième fois en Q1 de la saison avec le Grand Prix des Amériques, Johann Zarco devra passer par les repêchages. Le Français n’a pas réussi à progresser entre les deux séances d’essais et espère grappiller quelques dixièmes de plus pour passer en Q2.
La journée. « Cette journée m’a plombé. Nous étions hors zone et le comportement de la moto était désagréable. L’après-midi a été presque pire et c’est assez rare de faire un pas en arrière de cette manière. Ça peut arriver, mais ce n’est pas simplement. Comme c’est un circuit avec de petits chronos, le moindre dixième est important. Quand les autres peuvent bosser sur ce rythme-là alors que je suis en train de chercher, ça m’a mis les boules. Étant donné que le problème est important, je pense que la solution peut être importante et donc faire beaucoup de bien en piste. J’espère cela demain, car ce n’était pas bon. »
Partage des données entre Ducati. « Ça va clairement aider. Tenter quelque chose qui, en théorie, peut te permettre d’être plus stable et qui finalement a eu l’effet inverse, ça peut aussi s’expliquer. Ce sont des choix et une fois que tu as fait un choix, la seule manière de rectifier le tir pendant les essais, c’est de revenir en arrière. Aujourd’hui, nous n’avons pas avancé et c’est ça qui m’a mis les boules. »
Une séance de plus avec la Q1. « C’est embêtant la Q1. Ils vont tous vite, mais ça reste un exercice supplémentaire et des repères pour être bon en Q2. Ça fait toutefois utiliser des pneus en plus… »
La chute. « Le pneu froid sur le côté gauche. Je l’ai dit à Michelin. Si tu es très bien, tu peux bien faire fonctionner le pneu, mais dans le cas contraire, on souffre des températures. Disposer d’un pneu monogomme devant pour ici, avec trois virages à gauche — un lent et deux rapides — c’est trop dangereux pour moi. »