Le champion du monde Moto3 2024, David Alonso, a testé la Moto2 de l'équipe Aspar durant deux jours à Jerez, fin novembre. Le Colombien a livré de nombreux détails à découvrir ci-dessous.
Le premier jour :
« Je suis satisfait, content et enthousiaste de mon premier jour en Moto2. J'avais un peu de respect et d'incertitude pour savoir comment ça allait se passer, parce qu'au final c'était un grand changement. J'ai été impressionné lors de la première sortie, pas pour la puissance sinon pour la légèreté de la moto. C'était comme piloter une Moto3, mais avec le double de chevaux ! »
« Quand la moto est si légère, c'est difficile de contrôler les gaz. J'ai passé la moitié de la journée à essayer de m'y faire dans la ligne droite, parce que les lignes droites étaient pires que les virages car la moto se levait et j'avais du mal à l'abaisser. Je ne pensais pas aux chronos, juste à m'amuser avec ce nouveau style de pilotage. Il faut être bien plus dynamique qu'en Moto3 sur la moto. J'ai aussi vu que la moto bouge beaucoup et il n'y a pas de solution, tu dois t'adapter à ces mouvements. »
« Je suis content de ce premier jour à Jerez, j'ai pu être plus rapide que mon meilleur chrono en Moto3 et ça n'a pas été facile, j'ai dû transpirer pour y arriver ! Je me suis rendu compte qu'on ne se traîne pas ici avec la Moto3, et rouler en Moto2 à Jerez n'est pas facile. J'admire désormais bien plus les pilotes Moto2 et je les vois d'un autre oeil. »
À la fin du test :
« Un test très positif, on entre dans la trêve hivernale en étant contents car on sait un peu la direction et ce qu'est la Moto2. Ce n'est pas une catégorie facile, il faut travailler dur et être très régulier. »
« Durant ces deux jours, on a aussi vu qu'il me manque un peu de physique et on le travaillera cet hiver. Mais c'est une moto avec laquelle même si tu as du mal parce qu'elle bouge, tu t'amuses quand même car tu dois chercher des choses que tu ne cherchais pas en Moto3, comme le fait qu'elle ne se lève pas trop, les dérapages, et ça rend le pilotage plus amusant. Dans l'ensemble, c'est très positif car je m'attendais à bien pire, donc je suis content »
