Seizième du mondial MotoGP en 2021 et 2022, Alex Marquez a besoin d’intégrer la première partie du classement. Pour relancer sa carrière, mais aussi pour se prouver qu’il mérite d’être en MotoGP, confesse-t-il. La Ducati, qu’il pilotera à partir de 2023, lui apportera les réponses dont il a besoin.
Alex Marquez sort de trois années globalement difficiles chez Honda. Arrivé en MotoGP en 2020, le champion du monde Moto2 2019 a connu une première campagne intéressante, marquée par deux podiums sur la RC213V de l’équipe officielle Repsol. Mais les espoirs levés à ce moment-là n’ont pas été confirmés en 2021 et 2022, saisons passées dans le box du team LCR Honda Castol.
Avec 120 points marqués en deux ans, et deux places de 16ème au championnat, l’Espagnol a est resté en retrait d’un peloton où on l’attendait parmi les dix premiers. D’où la décision, logique, de changer de monture. Il a signé un contrat avec l’équipe Gresini Racing, et pilotera en 2023 la Ducati Desmosedici GP22.
Au guidon de la moto italienne, Alex Marquez visera à intégrer la première partie du classement. Il en a besoin pour relancer sa carrière, mais aussi pour, à titre personnel, se prouver qu’il mérite d’être en MotoGP. Un discours tenu à plusieurs reprises lorsque nous avons discuté avec lui en 2022. « La Ducati est une moto qui fonctionna avec différents styles de pilotage. Si je n’y arrive pas, alors c’est que là n’est pas ma place », a-t-on par exemple pu entendre venant de lui.
La saison 2023 se présente donc comme la plus décisive de sa carrière. Monté sur la Ducati pour la première fois lors du test de Valence, Alex Marquez a terminé la journée du 8 novembre avec un grand sourire aux lèvres. L’histoire reste à écrire, pour celui qui est à ce jour le seul à avoir été sacré champion du monde en Moto3 et Moto2.