Team-manager de l’équipe pendant huit ans, Davide Brivio reste attaché à Suzuki. L’Italien, actuel directeur de course d’Alpine en Formule 1, voit le départ du constructeur japonais comme le meilleur moyen pour un investisseur de se lancer en MotoGP.
Peu importe le chemin qu’il prendra, il restera toujours l’homme qui a mené Suzuki vers le titre de champion du monde MotoGP 2020, remporté par Joan Mir. Arrivé en 2013 au sein du constructeur japonais, Davide Brivio est parti par la grande porte après cette consécration pour rejoindre l’autre discipline reine des sports mécaniques, mais sur 4-roues : la Formule 1.
Néanmoins, l’Italien n’a pas perdu son amour pour le MotoGP, où il était arrivé en 2001 chez Yamaha. Présent dans le paddock quand il en a l’occasion, comme au Grand Prix de Catalogne, le directeur de course d’Alpine est forcément chagriné par le départ du Team Suzuki Ecstar, qui se fera fin 2022.
Lui qui a découvert le monde de l’automobile, et tout le business autour de la Formule 1, est convaincu que si Suzuki concourait en F1, alors quelqu’un aurait sauté sur l’occasion pour racheter l’équipe, suite à l’annonce de son départ.
« En MotoGP, bien que cela présente des avantages et des inconvénients, la dynamique entrepreneuriale est moindre, décrivait Davide Brivio au micro de la télévision italienne Sky Sports. En Formule 1, quelqu’un achèterait probablement l’écurie, car cela serait considéré comme une opportunité. Les choses sont différentes ici, mais personne ne sait ce qui pourrait se passer. Quelqu’un pourrait profiter de cette situation. Ce serait une belle opportunité pour lancer son projet MotoGP. »
Le départ de Suzuki va réduire à 22 le nombre de machines sur la grille MotoGP en 2023. Il se dit cependant qu’une marque serait intéressée par la place de la marque japonaise : BMW. Cela paraît fort improbable, car le constructeur allemand a plusieurs fois indiqué que son engagement en WorldSBK lui suffisait, mais sait-on jamais.
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