Dans l’optique de réductions des coûts avant l’entrée en vigueur du règlement 2027, le développement des moteurs ne sera pas autorisé en 2026, mais pas pour tout le monde…
Quand le nouveau règlement pour 2027 a été annoncé en mai dernier, beaucoup de protagonistes du paddock se sont inquiétés de la hausse des coûts engendrés pour assurer le développement des machines actuelles tout en mettant au point une MotoGP pour 2027. Parmi les solutions avancées figure le gel des spécifications moteur pour 2026 afin de permettre aux usines de se concentrer uniquement sur le nouveau règlement.
La Commission Grand Prix a tenu plusieurs réunions courant septembre pour entériner le gel des spécifications moteur pour la saison 2026. Certaines tolérances peuvent être accordées en cas de corrections pour des raisons de sécurité ou de fiabilité, ou en cas de non-disponibilité avérée de composants, à condition qu’il n’y ait pas d’augmentation des performances, et pour tous les constructeurs en rang de concession D.
Pour ces usines - Honda et Yamaha aujourd’hui -, le gel des spécifications du moteur ne s’appliquera pas à moins qu’elles ne changent de rang. Les spécifications resteront libres comme elles le sont actuellement, ce qui permettra à celles qui ont un déficit de performance plus important de continuer à travailler sur des domaines clés de leurs machines. Yamaha, dont un moteur V4 est en préparation, pourra donc poursuivre le développement.
Photo : FIM