Team manager d’une équipe très en difficulté sur le plan sportif, Livio Suppo doit aussi gérer les dernières semaines de Suzuki en MotoGP. Même si l’annonce a choqué l’ensemble du paddock, l’Italien assure que ses hommes restent motivés pour finir de la meilleure des manières leur histoire commune en catégorie reine.
Le 12 mai 2022 restera une date à part dans l’histoire de Suzuki en MotoGP : celle de l’annonce de son retrait du championnat du monde MotoGP. À la surprise générale, le Team Suzuki Ecstar ne sera pas sur la grille 2023. Une décision qui envoie au chômage plusieurs dizaines d’employés et de mécaniciens, en plus de mettre deux pilotes en recherche d’un guidon.
Joan Mir et Alex Rins se sont retrouvés dans une position inconfortable. « Je ne sais pas vraiment si la nouvelle a eu une influence sur leur performance, déclarait Livio Suppo en conférence de presse à Assen. Certes, leurs résultats récents ne sont pas au top, mais ce n’est pas entièrement de leur faute. Alex Rins a enchaîné deux 0, dont un à Barcelone, où il s’est fait percuter. Joan a trouvé de bons réglages lors des tests en Catalogne et ça devrait aller mieux. »
Si le team-manager concède que l’équipe était en état de choc quelques heures après l’annonce, leur motivation n’a pas diminué. « On doit remercier tous les gens de Suzuki. Le team s’est montré fort et personne n’a baissé les bras. L’ambiance est toujours joyeuse dans notre hospitality. »
L’ancien directeur du Repsol Honda Team ne veut pas non plus créer de faux espoirs aux fans et assure qu’il « n’y a aucune chance d’avoir des Suzuki sur la grille l’an prochain ». Il reste donc neuf courses au constructeur japonais en MotoGP. Autant d’opportunités de briller une dernière fois et de monter sur le plus de podiums possibles. Autant de chances pour Joan Mir et Alex Rins de boucler ce chapitre sur de bonnes notes avant de rejoindre Honda.
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