Johann Zarco a profité de la panne de Fabio Quartararo dans le dernier tour pour arracher les cinq points de la 11e place et terminer en tant que meilleur pilote Honda.
La course. « Je m’en suis bien sorti au premier tour. J’ai perdu du temps au départ, mais je n’ai pas commis d’erreur au premier tour par rapport à hier. Hier, je me suis fait avoir au virage n°11. Ce sont les autres qui se sont fait piéger avec le plein et le pneu médium. J’ai gagné beaucoup de place à ce moment et ça a été un moment clé. J’ai tenté de remonter sur Fabio et de rester proche. Pas moyen de le faire et de le doubler, on a deux styles différents. Pour maintenir le rythme derrière lui, il a fallu que j’attaque et le pneu est monté en pression. Quand il a atteint une certaine pression, je n’arrive plus à ralentir au freinage. Tu sens que tu es difficulté et que tu ne puisses pas faire plus… ça devient un peu fatigant. J’étais content de ma place et je me disais qu’on allait revenir sur Aleix et Miller. J’ai toujours ce défaut à l’accélération. près ici, le pneu s’est beaucoup consumé. J’essayais de beaucoup plus redresser la moto et avoir de la traction. Ça me permettait de contrôler, mais ça m’a bien bouffé les avant-bras. Et chanceux, à la fin, il n’avait plus d’essence. J’ai failli le percuter, mais j’ai gagné une position. Je suis 11e et je suis bien content. »
Bilan de Motegi (perte à l’accélération vs gain au freinage). « Je pense que j’ai gardé cette possibilité de freiner assez tard tant qu’on est droit. Mais je n’arrive pas à faire comme Acosta, de tenter un dépassement en séchant, je vais ralentir sur les derniers mètres en penchant la moto. C’était beaucoup mieux à Mandalika, mais ce n’était pas les mêmes pneus, les mêmes carcasses et je pense que ça y joue beaucoup. Ça nous donne des informations, mais voilà j’aurais voulu avoir mieux entre hier et aujourd’hui. »
De retour à Phillip Island, lieu de la dernière victoire. « J’espère un peu comme Mandalika parce qu’avec ce nouveau carénage, on a progressé sur les virages rapides et si on s’accroche au bon groupe il y a moyen de les suivre. L’an dernier, j’ai été fort à l’accélération en contrôlant toute ma course avant d’avoir l’avantage. Là je ne sais pas, je n’aurais pas cet avantage-là, mais je me dis que peut-être avec ces grands virages, je peux m’accrocher à un bon groupe et faire comme à Mandalika, en mieux… »
Photo : FIM