Huitième temps à Valence ce vendredi, Fabio Quartararo a déroulé l’un des meilleurs rythmes mais doit encore « trouver quelque chose » pour la qualification. Déterminé, le Français veut se battre pour la victoire, ce qui ne lui est plus arrivé depuis la course du Sachsenring il y a quatre mois et demi.
Propos recueillis auprès de Fabio Quartararo à Valence ce vendredi.
Content de son vendredi : « Une bonne journée, en particulier sur le rythme qui est très bon. Pour le chrono sur un tour, nous devons déterminer où nous perdons. Nous avons déjà une idée de l’endroit, mais nous devons progresser sur quelques points. Je me sens plutôt bien, je pilote mieux que l’an dernier. Avec les ailerons que nous avons cette année, nous avons encore de la marge sur quelques accélérations. »
Les pilotes Ducati qui font la différence quand ils mettent le pneu tendre en fin de FP2 : « Je suis habitué, ça fait un an que c’est comme ça. Je ne sais pas quand ils ont passé le soft, mais ils ont un extra-grip qu’on n’a pas, et aussi plus de puissance. Je pense que même aujourd’hui, nous avons plutôt bien travaillé. Nous pouvons améliorer quelques choses avec les ailerons, mais en termes de rythme, nous étions solides. Certains ont fait un tour plus rapide, mais à chaque run je pousse à fond et je n’ai commis aucune erreur. Nous avons encore un peu de marge pour le rythme et je suis impatient d’être à demain. »
Francesco Bagnaia nerveux : « C’est normal. » Et toi ? « Pourquoi serais-je nerveux ? J’ai déjà dit à mon team et à mes amis que je donnerai tout à cette course. Quoi qu’il arrive, nous prendrons du bon temps dimanche soir, mais bien sûr, je ne partirai pas d’ici sans avoir essayé. »
La position de Francesco Bagnaia : « Ça ne m’intéresse pas trop, en FP1 c’était marrant de voir les positions mais c’est la première séance Je me sens bien, on ne s’est pas battu pour la victoire depuis l’Allemagne et là j’ai vraiment envie de me battre pour la gagne, donc je ne me concentre que sur moi-même et on verra ce qui se passera dimanche. »
Pas de plainte concernant la moto : « Le problème est là : ça me convient mais on est à 2 dixièmes, et ça me fait être huitième. Ce ne sont que 2 dixièmes mais ça nous ferait partir de la troisième ligne si c’était la qualification. Ça se joue tellement sur des détails que… La moitié du temps est perdu dans la ligne droite, mais c’est sûr qu’il y a des choses à améliorer. »
Le doigt cassé : « J’ai pris soin de mon doigt, mais il est tordu. Utiliser le ride height-device sur ce circuit est difficile. Je l’utilise quatre fois. Et j’ai aussi été victime d’une mauvaise blessure au poignet quand j’étais plus jeune. Nous essayons de voir si nous pouvons faire quelque chose sur la moto pour demain, mais je ne pense pas. »
Une qualification primordiale : « Carrément. Je donne mon maximum tous les samedi, même quand je finis huitième j’ai donné mon 100 %. Il va falloir trouver quelque chose pour demain, surtout dans le secteur 4 car on ne sait pas pourquoi on perd autant. Au secteur 1 il y a une partie de la ligne droite où on perd énormément, mais après il va falloir s’adapter, essayer d’être sur l’une des deux premières lignes serait idéal. »
Tenter de s’échapper en course : « Je ferai le maximum pour le faire. Mon objectif est de faire le meilleur départ possible, être vraiment agressif. C’est important pour moi d’aller le plus vite possible, essayer de trouver une solution pour le tour qualif’, c’est une chose qui nous manque cette année, mais sur le rythme de course on était vraiment bien. »
Ce qu’il regrette sur sa saison : « En Australie j’ai trop voulu économiser les pneus et je sais que sur notre moto ça ne marche pas, il faut attaquer dès le début. C’est la seule chose que je regrette, ne pas avoir piloter avec mon instinct. Autrement je n’ai pas de regret. »