Des discussions ont été entamées entre les constructeurs, les teams et les pilotes pour adapter le format du week-end en catégorie reine.
Avec l’introduction des Sprints, le format du week-end a été revu cette année en MotoGP. Entre 2013 et 2022, les trois premières séances d’essais libres déterminaient la liste des 10 pilotes directement qualifiés pour la Q2. Depuis cette saison, seules les deux premières séances sont prises en compte.
Pour 2024, l’idée serait de ne considérer que la deuxième séance du vendredi pour accéder d’emblée en Q2. Celle du matin deviendrait alors une séance libre afin de permettre aux pilotes de travailler sur leur set-up tout en prenant la mesure de la piste. « Je pense que nous devons retirer un peu de pression sur les pilotes, précise Romano Albesiano, directeur technique d’Aprilia. Ils sont toujours à fond de la première séance jusqu’au dimanche après-midi. Il y a beaucoup de chutes et de blessés. Des propositions ont été faites et les teams ont échangé pour que, dès la prochaine course, la P1 devienne une séance d’essais libres, mais il y a un constructeur qui s’y est opposé. Ce sera donc probablement comme ça en 2024. »
Ce nouveau programme était prévu pour être adopté au retour du break estival, mais au sein de la MSMA (association des constructeurs), Ducati a mis son veto. « On ne change pas de format en cours de saison, explique Paolo Ciabatti, directeur sportif de Ducati Corse. Nous avons mis en place une méthode de travail pour ce format et on ne peut changer pas les règles durant l’année. Nous sommes toutefois ouverts à la discussion pour 2024. »