Johann Zarco a vécu un Grand Prix de France mouvementé, avec un écart pour éviter un contact au premier tour puis une remontée jusqu’à la 3e place, dans une course marquée par plusieurs chutes. Il signe son second podium de l’année, son troisième en MotoGP au Mans après 2017 et 2021. Un dimanche émouvant sur un circuit Bugatti rempli par ses fans, qui le voit aussi revenir au cinquième rang du championnat.
Une nouvelle remontée au milieu du chaos : « Le départ a été meilleur que samedi, et j’ai aussi mieux géré la première chicane, mais au freinage du virage 6 j’ai vu Alex (Marquez) freiner fort à ma droite et arriver sur d’autres pilotes. J’ai pensé qu’il était mieux d’être un peu large que de prendre le risque de chuter, car en 27 tours, je sais qu’il peut se passer des choses. L’accrochage entre Marquez et Marini était chaud car il y avait deux mecs au sol. J’ai pu les éviter puis essayer d’avoir le meilleur rythme possible. »
« Augusto (Fernandez) était rapide, j’ai essayé de le doubler, j’ai fait une erreur puis je suis passé et j’ai pu être rapide. J’ai essayé de rattraper Jorge (Martin) et le groupe du podium, j’étais proche et Marc (Marquez) et lui ont commencé à se battre. Je voulais les rejoindre mais Marc a chuté et j’ai sauvé un podium. J’ai pensé à la deuxième place, j’ai fait de mon mieux mais Jorge était rapide. C’était un bon moment, c’est toujours bien de faire podium mais c’est encore mieux de le faire en France. »
Les deux derniers tours : « C’est bien pour moi que Marc et Jorge aient commencé à se battre. J’ai pensé que ça me permettrait de me rapprocher parce qu’en se battant le rythme ralentit. Puis j’ai vu Marc chuter et je me suis retrouvé sur le podium. Je savais qu’Augusto était une seconde derrière et il restait un tour et demi. Je me suis dit : mieux vaut rester concentré, donner le maximum pour être proche de Jorge et avoir une chance de le battre, et ainsi rester au moins troisième. »
Un public acquis à sa cause : « J’avais déjà vécu des podiums au Mans et le public a été incroyable, comme toujours. Quand j’ai vu le drapeau des 1000 Grands Prix, j’ai réalisé que c’était un Grand Prix spécial, et faire partie de l’histoire de cette course, c’est bien. J’ai pris le temps de faire le tour d’honneur, de profiter avec les spectateurs. C’était un rendez-vous important et c’est bien d’être là. »