À 16h30 à Sepang, ce jeudi, Fabio Quartararo pointait en 11e position à un peu moins de neuf dixièmes de Francesco Bagnaia avec un chrono en 1’57.525. Un tour certes rapide, le meilleur d’une Yamaha ici… mais pas suffisamment pour tenir tête aux autres machines du plateau. Même si le Français a donné son point presse, il a décidé de repartir en piste avec son dernier pneu neuf.
Bilan du test en quelques mots. « Long (rires). C’était positif. Je m’attendais à mieux, mais je pense qu’on est sur la bonne voie. Notre façon de travailler est bien meilleure et on a encore beaucoup de travail. »
Mieux écouté ? « Avant, on m’écoutait mais on ne réagissait pas. Maintenant, on m’écoute et on réagit. C’est surtout ça le plus important, mais il manque beaucoup. On est loin. »
Les concessions changent-elles la philosophie de travail ? « Non, je veux être prêt le plus tôt possible sans penser aux concessions. Bien sûr qu’elles vont aider, car on n’a pas besoin d’avoir tous les moteurs en début de saison. Je pense que le moteur est un domaine dans lequel nous sommes plutôt bien. Là où on manque, c’est au niveau de l’électronique, du grip. Ce sont des choses, même sans les concessions, sur lesquelles on pouvait travailler. Les concessions servent surtout pour les moteurs (…) »
Plus rassuré que l’an dernier (vitesse, puissance…) : « Ça me rassure, mais il y a des choses qui nous manquent. En aéro, les autres sont encore plus chargés que nous. On a plus de vitesse de pointe, mais c’est la manière de l’atteindre… Sur des circuits comme Le Mans ou Jerez, nous serons un peu pénalisés, car il nous manque un peu d’aéro. »
Problème de grip récurrent (Rossi s’en plaignait) : « En 2019, le grip était incroyable. Je me rappelle d’en avoir même trop dans l’avant-dernier virage ici. Depuis 2020, nous avons cette nouvelle carcasse à l’arrière. Ça nous a un peu pénalisé alors que les autres ont fait un pas en avant. Chaque année, on fait un pas en arrière sur ça quand les autres progressent. C’est là où nous sommes trop loin. »