Avec quatre pilotes en 1’56 au Test de Sepang, et dix pilotes qui ont battu le record officiel du circuit, le peloton MotoGP a roulé plus vite que jamais sur le circuit du Grand Prix de Malaisie. Cela s’explique par…
- Les motos ont progressé. Aucun doute là-dessus, les prototypes 2024 ont gagné en performance vis-à-vis des modèles 2023. Puissance, aéro, freinage… La Ducati Desmosedici GP24 de Francesco Bagnaia (1er), Jorge Martin (2e) et Enea Bastianini (3e) est « un peu meilleure dans chaque virage, et ça se voit à la fin d’un tour », témoignait ‘Bestia’. Les autres constructeurs ont également progressé. Joan Mir a par exemple gagné une seconde sur sa Honda ici entre novembre 2023 et février 2024.
- Bonnes conditions, nombreuses heures sur la moto. Si les épisodes de pluie sont fréquents à Sepang, ils ont été rares entre le 6 et le 8 février. Les bonnes conditions ont permis aux pilotes de bénéficier de journées complètes de roulage, sans devoir freiner les plans établis en raison des conditions. Ils ont donc pu rouler, rouler, rouler… et progresser. La piste était ouverte 8 heures/jour. Durant un Grand Prix, les pilotes ont une fenêtre d’environ 3 heures.
- Une piste qui adhérait. Du fait de ces nombreuses heures de roulage qui se sont enchaînées durant ces trois jours – sans compter les trois journées du shakedown – une grande quantité de gomme a été déposée en piste. De quoi améliorer l’adhérence du circuit, meilleure que jamais.