Onzième de la première séance d’essais libres au Japon, la seule du jour (lire pourquoi ici), Johann Zarco est passé à un millième du top-10 provisoirement qualificatif pour la Q2. Sa chute en fin de session, alors qu’il améliorait son meilleur temps, est arrivée au mauvais moment. Une FP2 humide, comme les prévisions météo le font craindre, le contraindrait à passer par la séance de repêchage ce samedi.
Propos issus du point presse de Johann Zarco à Motegi ce vendredi.
Une séance longue et fournie : « Le travail a été bon. Quand tu as 1h15 pour travailler sur la moto, c’est beaucoup. Tu peux faire beaucoup de tours, mais tu dois aussi garder de l’énergie pour chasser le chrono à la fin, comme aujourd’hui. C’était un peu mouillé, mais pas suffisamment, et tu penses qu’il est important d’être rapide au cas où la pluie arrive. Parfois, un petit crachin sur la visière, ça inquiète. Comme il faisait très chaud, tu te dis qu’il en faut plus pour que la piste se mette à glisser. Il n’a jamais suffisamment plu pour ralentir, à savoir mettre moins d’angle pour éviter la chute idiote. »
La chute en fin de séance : « J’étais, je pense, sur un bon tour. J’avais déjà fait mon chrono, j’ai ralenti sur un tour. Ensuite, Aleix Espargaro s’est retrouvé devant moi et il suivait Maverick Viñales. Je me suis dit que ça pouvait être bien, et en effet j’étais en train de progresser sur les deux premiers secteurs, mais j’ai chuté dans le virage n°7. Un peu trop d’angle et j’ai presque lâché le frein, en espérant que ça passe. Peut-être que mon pneu dur à l’avant qui avait déjà 18 tours était un peu trop usé pour la vitesse à laquelle je roulais. Je ne voulais pas revenir sur le tendre, car j’ai eu un bon feeling sur le dur. Ça a peut-être été ça la contrainte. »
À un millième du top-10 provisoirement qualificatif pour la Q2 : « C’est dommage, je suis à 289 millièmes du meilleur temps et je ne suis pas dans le top-10. Je suis déçu d’être 11ème et de rater la Q2, car s’il pleut samedi matin, nous ne pourrons pas améliorer. Mais ça ne change rien, je dois continuer à attaquer. C’est bien de revenir sur ce circuit et les conditions ont été bonnes d’emblée. Nous faisons des tours rapides, tout le monde est rapide. Les performances sont désormais incroyables. Après près d’une saison à piloter, quand tu montes sur la moto, tu peux être aussitôt rapide. »
Le ride height device à l’avant : « Je l’utilise comme d’habitude sur tous les circuits. Quand les autres utilisent l’arrière, j’utilise l’arrière et l’avant. Là, c’est le type de circuit où je peux probablement trouver un avantage, mais on voit que, finalement, l’avantage est trop mince pour voir une différence. On continue de l’utiliser pour faire du développement. Même si nous ne pourrons plus l’utiliser en 2023, ça fait toujours des informations et on termine l’année avec ça. Et les chronos sont déjà très bons, (avec les évolutions des motos) on est déjà en 1’44. »
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