Huitième au Japon, Fabio Quartararo a repris 8 points à ses deux rivaux pour le titre, Francesco Bagnaia et Aleix Espargaro. « C’est toujours mieux que l’inverse », a-t-il souligné. Le Niçois est cependant frustré par ses difficultés à dépasser – en partie à cause de son déficit de puissance – car il estime que le top-5 était possible.
Propos recueillis à Motegi après la course.
Frustré par l’impossibilité de dépasser avec les km/h perdus en ligne droite : « Avec toutes les circonstances et ce qui est arrivé, je dirais que c’est mieux de prendre 8 points que de les perdre. C’est bien d’un côté, mais frustrant d’un autre car je sens que notre potentiel était d’être avec Marc (Marquez) et Miguel (Oliveira, cinquième). Je ne peux pas dépasser du tout, je suis derrière. Je reprenais tellement dans les secteurs 2 et 3, mais dans les 1 et 4 je perdais trop, donc c’est frustrant car je pouvais aller plus vite. Ce qui est triste est que je n’ai pas pu tenter un dépassement. Une fois, dans le virage 11, j’étais à 10 mètres de Maverick (Viñales) et je voulais essayer, mais au bout d’un moment je ne peux pas freiner plus que ce que je fais. »
Deux choix qui l’ont pénalisé : « On a fait une erreur en changeant une chose avant la course – pas au niveau des pneus – qui a rendu notre rythme un peu plus lent. On pensait que ça n’allait pas beaucoup nous affecter et en fait si, et en mal. Le choix du pneu arrière n’était pas non plus le bon, mais avec aussi peu de temps de roulage sur le sec, on n’a essayé que le tendre et le medium, pas le dur, et c’était une erreur. »
Bon à prendre malgré tout : « J’ai toujours donné mon maximum. Là c’était pour finir huitième, et en début de saison ça aurait été horrible. Mais là on est au 16ème Grand Prix et on gagne 8 points sur nos adversaires. Ce n’est pas une course qui m’a fait rêver, je ne me suis pas amusé, mais ce sont 8 points de pris, et c’est mieux d’avoir 18 points d’avance plutôt que de n’en avoir que 2. »
La chute de Francesco Bagnaia : « Je l’ai entendu chuter donc je pense qu’il n’est pas tombé très loin de moi. Je savais qu’il revenait mais j’étais bloqué derrière Maverick (Viñales) et je ne pouvais pas doubler. Si j’avais freiné plus tôt je pense qu’il me passait à l’intérieur, mais j’ai freiné, freiné, freiné… Même moi j’étais à la limite de tomber, et il a freiné plus tard que moi donc si j’étais déjà à la limite, lui l’était encore plus… Je ne sais pas à quel point c’était risqué pour lui, mais ça l’était un petit peu plus que moi. »
Le ‘Money Time’ influence aussi Francesco Bagnaia : « Quand on est proches au championnat, je pense que la mentalité est différente, on ne roule pas de la même façon. Quand on est à 80 points du premier et qu’on a plus rien à perdre, c’est un feeling différent de quand on est à 10 points et que ça commence à être plus serré. »
Le Grand Prix de Thaïlande à venir : « Je sentais bien celui-là et on a pas fait quelque chose de grandiose, donc espérons que je sente mal le prochain et que ça se passe bien (rires). Buriram est un de mes circuits préférés donc j’espère pouvoir faire une belle course. »
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