Suzuki, qui quittera le MotoGP fin 2022, espérait briller pour sa dernière à domicile, à Motegi, sur un circuit où la marque avait gagné avec Kenny Roberts Jr. en 1999 et 2000. Les qualifications sur le mouillé, s’étaient mal passées pour Alex Rins, 18ème sur la grille, mais il nourrissait de sérieux espoirs de remontée. Espoirs qui ont rapidement été anéantis.
Les sept places gagnées par l’Espagnol, 11ème à la fin du premier tour, laissaient envisager un bon résultat. Mais ses sensations sur la moto ont alors commencé devenir de moins en moins bonnes, et cela l’a fait dégringoler au classement. À tel point qu’il est rentré aux stands au 15ème tour, alors qu’il était 21ème.
Que s’est-il passé ? « Au virage 3 j’ai essayé de doubler des pilotes par l’extérieur, sur le vibreur. Après ça j’ai commencé à souffrir de l’avant, comme si mon pneu se dégonflait petit à petit, a expliqué le principal intéressé. Je sentais que j’allais chuter à chaque virage, alors je suis retourné au box. » Où, après analyse, Suzuki a confirmé une perte de pression suite à un dommage à la jante du pneu avant.
L’abandon d’Alex Rins est survenu quelques minutes après celui de son coéquipier du week-end, Takuya Tsuda, présent pour remplacer Joan Mir, forfait. Le pilote d’essai n’avait pas d’objectif particulier, sinon celui de finir la course, profiter de cette expérience en MotoGP à domicile et recueillir des données. Mais son parcours s’est arrêté au 12ème tour, quand sa GSX-RR a pris feu. La cause : une fuite d’huile qui a coulé jusqu’à l’échappement de sa machine.
Le dernier Grand Prix du Japon de Suzuki se termine donc sur un résultat blanc, le quatrième de la saison après ceux du Mans (France), du Mugello (Italie) et du Sachsenring (Allemagne). Il reste quatre épreuves au Team Suzuki Ecstar, qui attend le retour de Joan Mir le week-end prochain, pour obtenir un dernier podium avant de se retirer.