Johann Zarco partira sixième à Misano, ce dimanche. La première ligne était possible, a-t-il estimé après analyse de la qualification. Et prévient qu’il va falloir « s’accrocher » en course, après un week-end fait de hauts et de bas.
Habituellement parmi les plus rapides dans les conditions mixtes, Johann Zarco n’a pas réussi à tirer son épingle du jeu à Misano, ce samedi. Le Français n’a pas raté sa qualification, puisqu’il sauve une place en deuxième ligne. Mais il semblait toutefois déçu de sa sixième place au moment de nous raconter sa journée.
Son samedi a commencé dans la délicatesse, puisque la troisième séance d’essais libres s’est terminée au treizième rang. « L’avant accrochait moins que la veille et faisait encore plus bouger la moto, et ce petit truc multiplié par 16 virages… C’était très difficile, a-t-il expliqué. Je m’arrêtais souvent car je sentais que je ne pouvais pas piloter, mais c’était peut-être une erreur de pneu. On a essayé d’utiliser le dur et de le faire chauffer, mais on a vu que ce n’est pas la bonne zone pour bosser. Ça se joue à peu de choses, un peu comme lors de la chute à Silverstone. Une fois que tu comprends ça, comme l’a fait Pecco (Bagnaia), tu peux gagner des courses. »
Son bon chrono de la FP2, la veille, lui a cependant permis d’entrer directement en Q2. La séance a été marquée par l’arrivée de quelques gouttes de pluie, mais les pilotes pouvaient quand même rouler en pneus slicks. Des conditions qui nécessitent une adaptation rapide. « Parfois tu mets ton pied par terre et ça glisse, mais si tu attaques avec des pneus slicks chauds ça tient, c’est ça qui est très perturbant, confie-t-il. L’asphalte tenait bien mais les vibreurs glissaient plus que normalement, et sur le dernier tour les vibreurs ne glissaient plus. Il faut un peu tester ça. Cette année on a eu des sessions où il pleut un peu mais il faut attaquer comme s’il ne pleuvait pas, mais c’est dur car t’as pas envie de te mettre par terre. »
Descendu en 1’32.118, Johann Zarco a sauvé la sixième place, à 270 millièmes de la pole et 155 de la première ligne. Il s’en contente, mais estime que le top-3 était jouable. « Dans mon dernier je rate un peu le premier virage. Le chrono est correct mais en manquant au moins 2 dixièmes sur le premier secteur, donc je rate la première ligne. »
« Il va falloir que je m’accroche, ça va être difficile, poursuit-il au sujet de la course. Il va falloir être tenace. Je pense avoir trouvé un peu plus de confort en FP4 pour essayer de répéter beaucoup de 1’32, mais je n’ai pas pu bosser le rythme comme j’aurais souhaité le faire depuis hier. Il faudra partir fort, tenter de faire un beau départ. Si j’ai la bonne dynamique, je vais pouvoir doubler les autres et essayer de jouer dans les cinq premiers. »
Quatrième du championnat, le pilote Ducati aura devant lui les deux hommes qu’il précède de respectivement 2 et 7 points : Jack Miller, qui a signé la pole, et Enea Bastianini, qui partira deuxième. Ce-dernier est également le principal adversaire de Johann Zarco dans la course au titre de pilote indépendant.
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