L’année 2023 étant désormais de l’histoire ancienne, Marc Marquez est désormais autorisé à livrer ses premières impressions au sujet de ses débuts au guidon de la Ducati.
Fin novembre, Marc Marquez a fait ses débuts au guidon de la Ducati Desmosedici GP23 à l’occasion du test officiel à Valence. Le Catalan, dont le contrat avec Honda courait jusqu’au 31 décembre, n’était pas autorisé à parler aux médias.
À peine le temps de se remettre du réveillon que Dazn a publié une entrevue réalisée avec l’octuple champion du monde. Même si après ses premiers tours de roues à Valence, son sourire en disait long, Marquez ne tient pas à faire de comparaisons. « Je n’aime pas comparer les motos, parler des différences, a-t-il confié. Mais c’est évidemment une moto différente qui exige un pilotage différent. C’est la moto championne, il y a beaucoup de pilotes rapides à son guidon. J’ai pu m’adapter plus vite que ce à quoi je m’attendais. Je me suis tout de suite senti à l’aise avec beaucoup de feeling. Les chronos sont arrivés sans forcément les chercher. J’ai passé un pneu soft en fin de journée, c’était important et ça a bien marché. J’ai encore des choses à comprendre en termes de position, mais aussi au niveau de la communication avec l’équipe. »
Après 11 saisons au HRC accompagné du même staff dirigé par Santi Hernandez, avec qui il officiait depuis 2011 lorsqu’il était encore en Moto2, Marquez doit se familiariser avec de nouveaux mécaniciens, mais aussi une autre manière de travailler. Son nouveau chef mécanicien n’est autre que Frankie Carchedi qui a, parmi ses nombreux faits d’armes, été titré avec Joan Mir chez Suzuki en 2020. « Après avoir travaillé 11 ans avec un groupe, j’en découvre un nouveau, mais la famille Gresini m’a très bien accueilli et m’a aidé à me détendre, » a souligné Marquez.
Pour 2024, le natif de Cervera se montre prudent et ne fait pour le moment pas de plan sur la comète. « Je dois attendre, a-t-il répondu au sujet de la saison à venir. Je dois attendre de me rendre sur d’autres circuits comme la Malaisie, le Qatar. Nous venons de disputer plusieurs Grands Prix de suite, les pilotes ont leur moto en main. La Malaisie et le Qatar sont des circuits différents et je vais comprendre la manière dont je m’adapte à la moto. Il y a des virages qui sont plus compliqués pour mon style. Mais je me suis senti à l’aise, c’est le plus important. »