Les difficultés des pilotes à y voir correctement durant le Grand Prix d’Indonésie a grandement favorisé les pilotes qui sont partis devant en course.
Qui dit pluie dit projections d’eau. Lors d’une course sur piste mouillée, il est donc important d’éviter de se retrouver dans un peloton, sous peine de se retrouver en difficulté en termes de visibilité, avec l’écran du casque plein de gouttes. C’était particulièrement vrai lors de la course de Mandalika, en raison de la quantité d’eau, mais aussi de la présence de boue en piste.
Le départ du Grand Prix d’Indonésie s’est donc plus que jamais révélé crucial. Il fallait partir devant pour ne pas se retrouver pris au piège, victime de soucis de visibilité. Une bonne partie du résultat du week-end s’est donc finalement jouée lors de deux moments-clés : la qualification pour être bien placé sur la grille, et l’envol à l’extinction des feux de départ.
Nul hasard, dès lors, si la course s’est terminée avec le constat suivant : les 5 pilotes dans le top-5 à l’issue du premier tour, furemt également ceux du top-5 au drapeau à damiers. La première boucle avait en effet été terminée avec Miguel Oliveira leader devant Fabio Quartararo, Jack Miller, Alex Rins et Johann Zarco. Ordre d’arrivée une demi-heure plus tard : Miguel Oliveira vainqueur devant Fabio Quartararo, Johann Zarco, Jack Miller et Alex Rins. Il y a eu des dépassements entre ces hommes, mais leur bon début de course leur a permis de se mettre à distance du reste du peloton.
Ces hommes du peloton ont d’ailleurs souligné cet élément dans leur débriefing post-course. Leur visibilité était tellement réduite que certains, comme Pol Espargaro, ont roulé en se fiant au feu arrière rouge des motos qui les devançaient.