À peine rentré du Grand Prix de Malaisie, Cal Crutchlow a pris la route du circuit de Jerez-Angel Nieto, dans le sud de l’Espagne, pour travailler sur la Yamaha YZR-M1 2023. S’il teste en Andalousie, le Britannique ne fera pas la journée de roulage post-GP de Valence, le 8 novembre.
Publication Dorna Sports :
Cal Crutchlow (WithU Yamaha RNF MotoGP™ Team), récompensé d’une 12ème place en Malaisie – son meilleur résultat depuis son retour à la compétition –, ne sera pas présent au Test de Valence, le 8 novembre. Le Britannique l’a confirmé dans un récent point presse. Mais au lieu de ça, le n°35 roulera cette semaine à Jerez, de telle sorte à poursuivre son travail sur la M1, avant que Fabio Quartararo (Monster Energy Yamaha MotoGP) et Franco Morbidelli (Monster Energy Yamaha MotoGP) en découvrent l’ultime version.
Bien évidemment, au centre des discussions cette année, figurait essentiellement ce déficit de puissance. Certes, le Test de Misano avait permis de voir que des avancées avaient été faites dans ce domaines. Il n’empêche que la direction à suivre ne serait pas encore tout à fait claire ; Cal Crutchlow révélant que quatre ‘étapes’ du moteur ayant été testé à ce stade.
« Ils m’ont fait tester quatre évolutions du moteur à ce stade, ça dépend donc à laquelle vous pensez, répondait-il. Nous avons besoin de plus de puissance, de plus de vitesse certes. Mais je ne pense pas qu’on ait besoin… Nous devons changer d’autres choses et ça ne peut pas se faire en une semaine. »
« Donc pour le moment, on teste avec ce qu’on a et ensuite, on verra l’an prochain. Nous devons être capable d’élaborer une moto au guidon de laquelle on puisse se battre avec d’autres pilotes, car à l’heure actuelle, le seul moyen de la faire fonctionner, c’est quand on est isolés, rappelait-il. Que ça soit le moteur, le châssis ou l’adhérence de la moto… et puis même en ligne droite, on est extrêmement lents. Au milieu d’un groupe c’est vraiment compliqué à gérer. »
L’Anglais prenait ainsi l’exemple de courses où Fabio Quartararo s’est retrouvé coincé, en comparaison à ce qu’on a pu voir de lui à Sepang, où il s’est classé troisième.
« À chaque fois qu’il a gagné, c’est parce qu’il a pu s’extraire du peloton. Ce dimanche, ça a plutôt bien fonctionné pour lui. De mon côté, après seulement deux tours, la pression de mon pneu avant était si élevée que je me suis dit : ‘ça va être une longue course’. J’ai donc essayé de composer au mieux », confiait-il.
Après ce Test de Jerez, viendra l’heure de la finale : une course où son camarade Fabio Quartararo a encore un maigre espoir d’être sacré. À ce sujet, Cal Crutchlow estime que la pression n’est pas sur les épaules du Niçois mais de son adversaire, malgré ses 23 points de retard.
« Fabio a fait un excellent boulot. Il a fait ce qu’il fallait pour rester dans la course au Championnat. La pression est dans le clan de Bagnaia. Fabio sait qu’il doit juste essayer de gagner. C’est tout ce qui est dans son pouvoir », commentait-il.