Touché aux côtes, Pol Espargaro n’a pas pu aller au bout de son Grand Prix d’Allemagne, et a enregistré un troisième résultat blanc d’affilée après le Mugello (chute) et Barcelone (17e).
Trop, c’est trop. Pol Espargaro est un dur à cuire, mais les séquelles de sa lourde chute en première séance d’essais libres, vendredi matin, ont eu raison de son Grand Prix d’Allemagne. Celui-ci s’est terminé prématurément, alors que sept tours restaient à parcourir.
Qualifié treizième, Polyccio est allé jusqu’à occuper la dixième place, avant de commencer à rétrograder au classement à partir du neuvième passage sur la ligne. Le pilote Honda a serré les dents et s’est longtemps maintenu dans les points, avant de finalement en sortir au vingt-deuxième tour. Puis de ramener sa moto aux stands à la fin de la boucle suivante, alors qu’il n’avait plus que Stefan Bradl derrière lui.
« Le week-end avait déjà été compliqué, et la course a aussi été difficile. Les côtes ont besoin de temps pour se rétablir, mais forcer dessus tous les jours n’a pas aidé, a-t-il expliqué après le Grand Prix. J’ai essayé de faire ce que je pouvais faire, mais la douleur a empiré et avec la chaleur j’avais du mal à respirer. J’avais aussi beaucoup de chaleur au pied droit, ce qui ajoutait à la douleur. J’ai dû abandonner, la douleur était trop extrême. »
Rentré en Andorre, Pol Espargaro va avoir peu de temps pour récupérer : le onzième Grand Prix de la saison, à Assen, l’attend dès ce week-end. « La blessure aux côtes est similaire à celle de Valence, l’an dernier, donc je sais un peu comment la gérer. Trois jours avant de partir pour Assen, ce n’est pas beaucoup, mais c’est comme ça. »
Problème physique pour lui, technique pour Alex Marquez, chute pour Takaaki Nakagami et seizième place de Stefan Bradl : Honda n’a ramené aucun point de son voyage au Sachsenring. Une première pour le constructeur japonais en catégorie reine depuis le Grand Prix de France 1982, à Nogaro, boycotté pour des raisons de sécurité. Pour Pol Espargaro, cela fait trois résultats blancs consécutifs ; une première depuis 2018.