Vainqueur en Superstock 1000, en MotoGP, au Rallye Dakar et en MotoAmerica, Danilo Petrucci rêve désormais d’inscrire son nom dans le livre de l’histoire du championnat du monde Superbike. Il l’a expliqué sur WorldSBK.com avant la troisième étape de la saison à Assen. Synthèse de ses déclarations.
En WorldSBK pour écrire l’histoire : « J’étais encore aux Etats-Unis, pour les dernières courses de la saison. Nous étions en pourparlers avec Ducati et Barni pour aller en WorldSBK et j’ai commencé à regarder sur Google quels pilotes avaient été capables de gagner en MotoGP et en WorldSBK. Ce sont tous de grands noms. Je me suis dit que je pouvais être l’un d’entre eux, et puis, parce que j’ai aussi la victoire d’étape au Rallye Dakar… je pourrais être le seul homme au monde à avoir fait ça. Je suis ici pour cette raison en WorldSBK, pour au moins essayer de gagner une course. J’aimerais rejoindre une équipe d’usine pour voir si je suis capable de gagner le Championnat. Je ne peux pas arrêter ma carrière sans avoir essayé ! Je ne sais pas si je suis capable de gagner un Championnat du Monde, mais je dois essayer. Je dois arrêter ma carrière en pensant que j’ai tout donné. Cette année, c’est pour comprendre si l’année prochaine je peux le faire. »
Une trajectoire unique : « Ma carrière a été assez folle. J’ai gagné en Superstock 1000, ce qui m’a permis d’aller en MotoGP. J’ai pu gagner en MotoGP quelques courses. J’ai quitté le MotoGP en pensant que j’irais courir le Rallye Dakar et que je ne reviendrais jamais dans un Championnat du Monde. J’ai gagné une étape, ce qui était totalement inattendu, puis je suis allé en MotoAmerica et j’ai presque gagné le Championnat. J’ai gagné de nombreuses courses, puis l’occasion s’est présentée à nouveau avec Barni. Je me suis dit : ‘Je suis encore jeune, je ne peux pas arrêter ma carrière sans avoir essayé le WorldSBK’. »
De retour dans le paddock WorldSBK : « Je suis très heureux d’être à nouveau dans le paddock du WorldSBK, car c’est là que tout a commencé. La première fois que j’ai rejoint ce paddock, c’était en 2007 et c’est bien de revenir enfin. J’étais un wildcard en Superstock 600. Je me souviens très bien de ma première victoire en Superstock 600 à Valence en 2009. Ensuite, je suis passé au Superstock 1000 avec l’équipe Pedercini et Kawasaki. C’était vraiment un grand, grand saut. 2011 a été, sans aucun doute, l’une des meilleures années pour moi avec Barni. J’ai pu gagner ma première course du Championnat à Silverstone. C’était vraiment bien de gagner à Imola et je suis très heureux d’y retourner cette année en WorldSBK. J’ai de très bons souvenirs. »
Les premières courses en 2023 : « Mon adaptation se passe plutôt bien. Il est certain que le WorldSBK représente un grand défi pour moi, car tout est nouveau, même si j’ai une certaine expérience. Le format est unique. Nous avons trois courses et l’une d’entre elles, la Course Superpole, est très courte et se résume à 10 tours de Superpole. Pour ce qui est de l’adaptation aux pneus Pirelli, ils sont très performants, mais j’ai besoin de les comprendre. J’ai encore beaucoup à apprendre. Enfin, le niveau des pilotes ici est très, très élevé. Il y a beaucoup de défis à relever. Je pensais que c’était difficile, mais pas autant que ça l’est ! »